Un randonneur français chute mortellement à quelques mètres du sommet du Mont Rose
Une ascension en haute montagne a tourné au drame dimanche dernier. Alors qu’il tentait d’atteindre la Pointe Dufour, point culminant du massif du Mont Rose à 4 634 mètres d’altitude, un randonneur français a trouvé la mort après une chute fatale. L’accident s’est produit à proximité du sommet, dans des conditions encore floues.
Mont Rose
Mont Rose, une tentative d’ascension en ski de randonnée
Dimanche 27 avril, à l’aube, deux skieurs de randonnée français s’étaient lancés dans l’ascension du Mont Rose, situé dans le canton du Valais en Suisse. L’objectif : atteindre la Pointe Dufour, le sommet le plus élevé du massif et de tout le pays. Considéré comme le deuxième plus haut sommet des Alpes après le Mont-Blanc, le Mont Rose attire chaque année de nombreux passionnés d’alpinisme.
Alors qu’ils évoluaient à haute altitude, à environ 80 mètres du sommet, l’un des deux hommes, âgé de 53 ans, a fait une chute dont les causes exactes restent à déterminer. L’accident s’est produit dans une zone exigeante, au cœur de la station alpine de Zermatt, à proximité de la frontière italienne.
Un secours rapide, mais impuissant
Alertés rapidement, les secours suisses — notamment l’Organisation cantonale valaisanne des secours et l’hélicoptère d’Air Zermatt — sont intervenus sur place. Malgré leur réactivité, ils n’ont pu que constater le décès du randonneur. La violence de la chute a entraîné des blessures fatales.
Le parquet du canton a ouvert une enquête pour établir les circonstances précises de l’accident, tandis que le deuxième randonneur a pu redescendre sain et sauf.
Un rappel à la prudence pour les passionnés de montagne
Ce drame rappelle les risques inhérents à la pratique de l’alpinisme, même pour des pratiquants expérimentés. En altitude, les conditions météorologiques, l’état de la neige et la fatigue peuvent rapidement transformer une ascension en expédition périlleuse. Les amateurs de randonnée ou de ski-alpinisme doivent redoubler de vigilance, particulièrement au printemps, où les conditions peuvent être trompeuses.
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