Comment le trail peut nous rendre meilleurs
Tous les traileurs, débutants, amateurs ou confirmés vous le diront : la longueur inhabituelle des distances que vous parcourez peut vous changer du tout au tout et vous faire acquérir des qualités que vous n’aviez pas forcément. Petit tour d’horizon.
Qualité acquise grâce au trail : la patience
En premier lieu, la patience. C’est peut-être pour ça qu’on parle du trail comme d’un sport de vieux. Car pour des personnes lambdas, l’important n’est pas de passer la ligne d’arrivée en un certain temps, c’est juste la passer. Un bon traileur aura suffisamment de patience pour marcher dans les montées et ne pas se cramer tout de suite (combien de jeunes j’ai pu voir sprinter dans les côtes et finir sur les rotules après…)
Qualité acquise grâce au trail : l’humilité
En deuxième lieu, l’humilité. Que ce soit face à la nature ou face aux autres. Et pour cause, un des principaux avantages du trail est qu’il nous montre ce que la nature peut avoir de plus beau, de plus grand et de plus dur à nous offrir (et des fois tout en même temps). Alors forcément, ça calme un peu et ça permet de prendre la mesure de soi-même face à tout cela (et forcément, on n’est dès lors pas bien grands…) Face aux autres aussi, car si on s’amuse à rouler des mécaniques auprès de collègues ou d’amis qui n’en ont rien à faire de ce qu’on raconte, n’oublions jamais qu’on aura toujours quelqu’un au-dessus de nous qui sera toujours plus humble que nous. N’allons néanmoins pas transformer cela en de la fausse modestie!
Qualité acquise grâce au trail : l’empathie
En dernier lieu, l’empathie. Je ne pense pas être le seul à qui cela fait cet effet, mais j’ai tendance à assimiler le bitume à la compétition et les sentiers à de la balade (l’un ne vaut pas mieux que l’autre et vice versa selon moi); aussi, je le reconnais, j’aurai beaucoup moins de mal (et beaucoup plus de plaisir) à venir en aide à un traileur en difficulté (j’allais écrire partenaire; j’aurais peut être dû) que sur un marathon ou un semi. Et pour cause, après plusieurs dizaines de kilomètres, pour le coup, on est tous dans la même galère !