Mes photos de trail et mon récit de la la 40 Oô Pyrénées (dans le cadre du Luchon Aneto Trail)
photos de trail et compte-rendu de course
Alors que les bleus venaient de battre les portugais aux tirs aux buts, il a vite fallu retourner au logement et se remobiliser pour la 40 Oô Pyrénées, qui doit démarrer le lendemain à 8h30. Et je ne sais pas vraiment si c’est l’adrénaline post match, l’appréhension pré-course, ou encore plus simplement l’orage qui était en train de s’abattre sur Luchon, mais la nuit ne fut pas des plus reposantes. Mais à 7 heures, c’est le réveil et la préparation pour ce week-end de trail. Car oui, aujourd’hui ne sera qu’un gros tiers de ce qui nous attendra à l’issue de ce Luchon Aneto Trail.
photos de trail
Au départ, pour la première fois, je me retrouve sur la ligne de départ en début de sas ; c’est donc ça, l’effet que ça fait… Bon, c’était le dernier sas, mais c’est quand même cool. On va commencer par une petite dizaine de kilomètres où ça va beaucoup monter, un peu descendre, avec des faux-plats. Il pleut, parfois fort. Après 7 kilomètres, un énorme coup de tonnerre se fait entendre au-dessus de nous, et à peu près aussi rapidement que la vitesse du son, je fais de l’huile. A priori, je suis le seul à stresser, donc je me dis que ça doit être moi qui flippe un peu vite. Les sensations sont bonnes, il y a pas mal de boue, et après une petite quinzaine de kilomètres, on commence à voir les premiers des courses qui sont déjà allés au lac d’Oo et qui retournent à Luchon (car pour rappel, au vu des conditions météo, on n’ira pas plus haut que le lac et le parcours fera un aller-retour).
Après un premier ravito rapide, on va commencer l’ascension vers le lac ; elle n’est pas trop pentue, elle est parfois un peu technique, et finalement, elle se fait assez vite et assez bien (elle doit faire un peu plus de 3 kilomètres). Et quand on arrive au lac d’Oô, les mots manquent. Vous voyez ces moments, où le temps semble s’arrêter, où vous avez l’impression d’être en totale présence avec vous-mêmes ? Eh bien on est en plein dedans. Le lac est magnifique, et la cascade qui se jette dedans (pour vous donner une idée, c’est la plus haute d’Europe)… En arrivant, elle était couverte, et deux minutes après, elle est totalement offerte à nous). Je me dis que c’est un peu dommage de ne pas pouvoir continuer vers le parcours normal, mais c’est pas grave, ce sera juste une bonne raison d’y retourner.
Le retour à Luchon contient trois ou quatre montées un peu casse-pattes, mais relativement courtes. On est essentiellement sur de la descente et du faux-plat descendant. Plus on retourne dans la vallée, plus la pluie gagne en intensité, et les sentiers forestiers deviennent difficiles, parfois très difficiles en raison de la boue. Mais ça passe ; il y a juste une grosse descente que j’appréhendais juste avant Luchon, mais l’organisation avait eu la bonne idée de mettre une corde pour s’aider. Autant dire que j’ai pris mon temps. Et après une petite traversée de la ville qui allait des Thermes au Parc du Casino, la première étape se termine avec 5h27 dans la musette, une 125ème place au général, et pas trop de bobos. Il va s’agir maintenant de bien récupérer et de se remettre la tête à l’endroit pour bien finir demain. Des objectifs ? Si j’arrive à faire moins de 8 heures, j’ouvre le champagne (sachant qu’en 2022, j’avais fait 7h58, mais c’était seulement la Venasque). Si j’arrive à finir en ne perdant plus de place au classement, je me fais des bières locales toute la soirée. Si j’arrive à finir je me mets des bières aussi.
Assez content d’avoir fait ce temps, je suis surtout content d’avoir passé cette course en finissant bien (y’a pas à dire, quand on court sans une angine blanche, ça se passe mieux). En termes de stratégie alimentaires, j’ai pu tester quelques nouveautés qui sont toutes très bien passées ; des boules de gomme au cassis de chez Ta Energy (un délice), une barre noix-baie de chez Naak (ce n’est pas ma préférée, mais elle est tellement nourrissante et digeste que c’est cool), une barre pêche-Abricot de chez Overstims, une compote Banane-vanille-kiwi de chez Baouw (pareil, hyper digeste et assez bonne) et un gel au citron de chez Overstims (il donne peut-être un petit peu plus soif que les autres, mais franchement, ça va).
Lisez la fin de mon week end choc au luchon aneto trail.
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