Mieux courir grâce aux maths !
Chaque année, on apprend que les français sont de plus en plus nuls en maths. Et chaque année, ce constat ramène son lot de boomers qui nous expliquent à quel point l’école c’était mieux avant, alors qu’ils ne captaient déjà absolument rien quand ils étaient élèves. Ce constat étant posé, on peut transiter vers le trail et se demander si la nullité en maths peut avoir un impact sur ses performances en trail. Car, qu’on le veuille ou non, à pas mal d’égards, si on veut pouvoir performer un minimum, on a intérêt à avoir un peu de compétences en maths.
Les maths pour le calcul des allures en trail
Quand on prépare un trail, un marathon ou un semi, la première chose à faire est de calculer sa VMA et de déterminer ses allures (avec des simples systèmes de pourcentages). (avec de simples systèmes de pourcentages).
Comment on fait ? Eh bien on court un maximum en 6 minutes, et on divise par 100 le nombre de mètres effectués (si vous avez réussi à courir 1650 mètres en 6 minutes, vous avez une VMA de 16,5).
Quand vous avez ça, eh bien sur base de pourcentages de celle-ci, vous connaître votre allure en endurance fondamentale, au seuil, pour un 10km, pour un semi, ou pour un marathon.
Les maths comme outil de prévision en trail
De cette manière, ça vous permettra également de faire des prévisions de temps de course et de vous préparer de manière réaliste.
Par exemple, si votre VMA est de 13, il sera un peu ambitieux d’essayer de faire un marathon en moins de 3h00.
En général, les maths sont bien plus objectifs que le ressenti qu’on peut avoir. Et dans un sens comme dans l’autre d’ailleurs. Quelqu’un de trop confiant redescendra un peu sur terre, mais à contrario, quelqu’un qui manque un peu de confiance et qui voudrait faire moins de 4h00 en marathon avec une VMA de 17, bah il ou elle pourra se préparer sur des bases plus rapides.
Les maths pour manger en bonne quantité avant, pendant et après un trail
En parallèle à tout cela, les maths vous aideront à optimiser vos calculs entre dépenses et absorptions caloriques.
On sait bien qu’on va devoir manger un peu plus les jours où on va faire du sport, après une grosses activité, ou encore moins les jours où on se repose (même si on peut en discuter).
Sauf qu’une fois que c’est dit, ça peut être intéressant d’être un peu plus rigoureux et d’adapter plus précisément notre alimentation au type d’effort que nous allons faire. Et pour cause, entre un footing, une séance VMA et une rando course, la dépense ne sera pas la même et l’adaptation nutritive va nécessairement varier.
Excel est notre ami
Pour tout ça, il n’y a pas de fatalité. Car si vous êtes nul en maths, Excel ne l’est pas et sera votre ami. A titre personnel, c’est peut-être mon principal outil de planification d’objectif. Je l’utilise pour mes dépenses caloriques, pour connaître mes allures, pour vérifier si les volumes kilométriques dans un prépa correspondent bien à une courbe de Gauss… Connaître quelques formules sera utile, mais rien de bien sorcier.
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