Ce samedi, à l’occasion de l’EcoTrail de Paris, des milliers de traileurs ont rallié les sentiers d’Île-de-France jusqu’au pied de la Tour Eiffel. Mais un coureur s’est distingué plus que les autres : Casquette Verte. Parti à 4h du matin, il a allongé l’épreuve pour boucler 120 km, soit 150 % du parcours officiel, dans le but d’annoncer un nouveau format prévu pour 2026.
Un coup de projecteur parfaitement orchestré, et une arrivée en haut du monument parisien sous les caméras. Résultat : une déferlante de commentaires, entre admiration sincère, critiques virulentes et frustration mal camouflée. Casquette Verte divise, dérange, amuse, inspire — mais il ne laisse jamais indifférent. Est-ce que ce n’est pas, justement, ce qui définit une vraie figure du trail aujourd’hui ?
Le Parisien casquette verte a fait parler de lui après son passage à la Tour Eiffel
⌚ Chaussures de trail🔥
🔥⚡Salomon Speedcross 5 ❤️⚡
Un défi perso qui sort du cadre actuel de l’Ecotrail
L’événement, connu pour son tracé de 80 km reliant la forêt de Saint-Quentin-en-Yvelines au cœur de Paris, s’est terminé comme chaque année au pied de la Tour Eiffel. Mais Casquette Verte, lui, ne s’est pas arrêté là. Il a allongé son parcours d’environ 40 km supplémentaires, pour atteindre un total d’environ 120 km. Et en guise de final, il a gravi les marches menant au premier étage de la Tour Eiffel. Une mise en scène assumée, filmée, partagée. Et surtout : remarqué
Le trail, pas que des chiffres : aussi une scène
Si certains athlètes comme François D’Haene ou Jim Walmsley brillent par leur palmarès, Casquette Verte brille lui par sa capacité à occuper l’espace médiatique. Il assume. Il joue avec. Et ça, visiblement, ça agace. Sur Facebook, la vidéo postée ici a fait exploser les compteurs… et les claviers. Les commentaires se sont multipliés, entre soutien inconditionnel et rejet viscéral.
Un déferlement de critiques… et de frustration ?
« Il commence à être imbuvable », « melon vert », « jamais il ne sera Jornet ou Bouillard »… Certains commentaires sont d’une violence déconcertante. Mais faut-il être consensuel pour courir ? La vérité, c’est que ce que Casquette Verte fait, peu de coureurs en France en sont capables : performances solides, régularité dans l’effort, capacité à capter l’attention, storytelling assumé. Ce n’est peut-être pas l’icône que les puristes veulent, mais c’est celle que le trail moderne a générée.
Un personnage clivant, mais efficace
Les critiques parlent de « cinéma ». Mais le trail n’est pas qu’un sport, c’est aussi une culture. Et dans cette culture, certains courent pour eux, d’autres pour l’aventure, d’autres encore pour inspirer ou divertir. Casquette Verte coche plusieurs de ces cases. Il fait le show, certes. Mais il le fait après avoir couru. Et pendant que beaucoup s’indignent… lui trace sa route, toujours plus loin, toujours plus haut.
On trouve d’ailleurs quelques commentaires positifs…
Casquette Verte, l’anti-héros du trail ?
Il ne plaît pas à tout le monde. Il ne le cherche même pas. Mais à l’heure où les formats évoluent, où le trail devient de plus en plus médiatisé, Casquette Verte incarne cette nouvelle génération de coureurs hybrides, entre performance et image. Et s’il continue à faire autant parler, c’est peut-être que ce qu’il fait n’est pas si anodin.
Cet article reflète une analyse des faits observés publiquement lors de l’EcoTrail de Paris 2025, ainsi que des réactions exprimées sur les réseaux sociaux. Il ne porte aucune atteinte à la personne citée, ne relève d’aucune diffamation, et s’inscrit dans une démarche éditoriale libre et respectueuse.
Lire aussi
- Ecotrail Paris : seuls les meilleurs auront le droit à la Tour Eiffel
- En trail, j’ai kiffé…
- EcoTrail Paris : les traileurs privés de Tour Eiffel
- Pourquoi l’EcoTrail de Paris finit par 10 km de route ?
Lire encore
- Résultat MIUT : le français Thibaut Garrivier met minable Pau Capell sur le 60 km
-
photo : ici
Note sur l’image : Cette image est issue du compte Instagram public de l’athlète. Elle est utilisée ici dans un contexte d’actualité, dans le respect du droit à l’information et sans dénaturation, conformément à l’article 9 du Code civil relatif au respect de la vie privée. Tous les droits restent réservés à leur auteur.