OFFICIEL : une nouvelle catégorie « UTMB en solitaire » va bouleverser la course la plus célèbre du trail
L’UTMB en solitaire
Chaussures Trail Hoka Challenger 7
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UTMB : à Chamonix, on innove… parfois un peu trop
Après les versions « UTMB World Series », « UTMB Index », « UTMB by UTMB », voici… l’UTMB en solitaire. Dans un communiqué énigmatique publié cette nuit, les organisateurs annoncent la création d’une nouvelle catégorie réservée aux coureurs refusant tout contact social durant la course. Cette réflexion aurait émergé suite aux retours de plusieurs coureurs exprimant leur inconfort face à la densité du peloton, notamment dans les premiers kilomètres à Chamonix. Parmi eux, Yohann Montagnol, habitué de l’ultra, aurait proposé une alternative plus intimiste, qui a été étudiée avec attention par l’organisation.
Une cabine insonorisée homologuée FFA
Selon les premières fuites, cette catégorie inédite permettrait aux coureurs de s’élancer au cœur du peloton… dans une cabine insonorisée mobile, conçue pour filtrer les encouragements et éviter les effleurements de bâtons. Un système d’alerte serait même prévu : « si un coureur s’approche à moins de deux mètres, la cabine déclenche un sprint automatique », confie un ingénieur de la start-up en charge du prototype.
“Si je croise quelqu’un, je me retire”
Yohann Montagnol, que certains surnomment déjà « le moine du trail », aurait accepté de tester la formule dès cette année. « Je veux vivre l’UTMB dans une expérience pure, intérieure, sans regards extérieurs. Si quelqu’un me parle ou me double, je me retire », aurait-il confié à la rédaction (ou à lui-même, difficile à dire).
Processus d’inscription & tirage au sort – catégorie “UTMB en solitaire” (2026)
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Inscription
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Les coureurs intéressés par la nouvelle catégorie peuvent s’inscrire en pré-enregistrement via leur compte MyUTMB.
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L’ouverture a lieu début décembre 2025 (prévu autour du 5 décembre à 11 h CET), en même temps que les autres courses longues.
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Conditions d’éligibilité
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Il faut au minimum un UTMB Index valide dans la catégorie 100 km ou 100 m, comme pour l’UTMB classique.
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Running Stones requis selon la distance : le système de tirage au sort reste similaire à celui des courses “classique”.
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Tirage au sort
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Le tirage est programmé mi-janvier 2026, aux alentours du 15 janvier.
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Les participants sont informés par e-mail (MyUTMB) dans les 48 h.
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Les places sont limitées à environ 300 coureurs, pour garantir un sas dédié et conserver l’esprit “en solitaire”.
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Confirmation et paiement
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Les coureurs sélectionnés doivent confirmer leur place et régler les frais d’inscription (environ 350 €) avant fin janvier 2026.
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Passé ce délai, la place est relancée pour le tirage “réserve”.
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Ces étapes s’inspirent du modèle utilisé pour les courses UTMB, avec des adaptations pour garantir un format “en solitaire”
Une psy alerte : “Ce n’est plus du trail, c’est une fuite”
Interrogée sur cette initiative, la psychologue du sport Dr Lucile Tricard s’inquiète :
“On assiste à une dérive où la performance justifie tous les isolements. Le trail est une aventure collective, pas un huis clos mental.”
Une nouvelle mode du “running introspectif” ?
Derrière cette annonce grotesque – ou géniale, selon les points de vue –, l’UTMB semble surfer sur la tendance du trail comme quête existentielle, où l’on cherche à fuir le bruit du monde. Prochaine étape : l’UTMB sans balisage, sans GPS, et sans organisateurs ?
Interview – Catherine Poletti sur l’UTMB en solitaire : “On ne va pas s’excuser d’innover”
Alors que les réseaux sociaux s’agitent depuis la rumeur de création d’une catégorie “UTMB en solitaire”, Catherine Poletti, cofondatrice de l’événement, a accepté de répondre à nos questions pour clarifier la position de l’organisation.
uTrail – Catherine Poletti, que répondez-vous à ceux qui dénoncent une dérive marketing ou une trahison de l’esprit trail avec cette idée d’UTMB “en solitaire” ?
Catherine Poletti – D’abord, il faut comprendre que ce projet est à l’étude depuis plusieurs mois, en réponse à des demandes réelles de coureurs. Il ne s’agit pas d’une lubie. Ensuite, soyons clairs : le trail évolue, et l’UTMB a toujours été un terrain d’innovation. Ce n’est pas parce qu’on propose un nouveau format qu’on efface l’histoire ou qu’on dénature la course. Ce serait comme dire que proposer une version sans assistance trahit l’ultra-trail. Non, c’est simplement une autre expérience.
Les critiques évoquent une logique de sur-segmentation, voire de “trail à la carte”…
Oui, on l’entend. Mais il faut sortir de cette peur du changement. Quand nous avons lancé les UTMB World Series, on nous a dit qu’on “vendait l’âme du trail”. Et pourtant, aujourd’hui, des milliers de coureurs découvrent la discipline grâce à ce circuit. Ce n’est pas un appauvrissement, c’est une ouverture.
Mais une course “en solitaire”, ce n’est pas contradictoire avec l’esprit de partage du trail ?
Le partage prend des formes diverses. Certains veulent échanger au ravito, d’autres préfèrent la concentration. On ne parle pas d’isoler les coureurs dans des bulles. On parle d’un sas de départ spécifique, de recommandations pour limiter les regroupements, d’un balisage plus espacé. Rien qui n’empêche de rester dans la course commune. Ce n’est pas une course parallèle, c’est un cadre aménagé.
Certains parlent déjà de boycott. Cela vous inquiète-t-il ?
Je pense qu’il faut arrêter avec cette menace du boycott systématique. À chaque édition, il y a des polémiques, et pourtant, chaque année, les listes d’attente explosent. Le dialogue est ouvert, mais nous ne pouvons pas renoncer à toute nouveauté de peur de déplaire à une minorité vocale. Ce n’est pas comme ça qu’on construit un avenir.
Ce format verra-t-il vraiment le jour en 2025 ?
Nous sommes en phase de test. Rien ne sera imposé. Si cela fonctionne, si cela répond à un besoin, pourquoi pas ? Sinon, on ajustera. Mais on ne va pas s’excuser d’innover. C’est ça aussi, faire vivre l’UTMB.
Résumé
Face à une demande grandissante de coureurs en quête de silence et d’isolement, une rumeur enfle à Chamonix : les organisateurs de l’UTMB pourraient prochainement lancer une catégorie “en solitaire”, destinée aux traileurs refusant le contact avec les autres participants. Le projet, appuyé par Yohann Montagnol – coureur réputé pour sa volonté de courir en pleine introspection – aurait même donné lieu à des tests grandeur nature, incluant une cabine insonorisée mobile. Si l’UTMB n’a pas confirmé officiellement, cette initiative soulève un vrai débat : le trail est-il encore un sport collectif ? Ou devient-il une quête intérieure… ultra personnalisée ?
❓FAQ
Est-ce vrai ?
Non. Cette information est satirique. Il n’existe actuellement aucune catégorie officielle “UTMB en solitaire”. Cet article relève de l’humour (Goratrail) et détourne avec bienveillance les travers du monde du trail.
Nous n’avons PAS interviewé Catherine Poletti à ce sujet.
Pourquoi certains traileurs voudraient-ils courir l’UTMB seuls ?
L’UTMB accueille chaque année plus de 2700 coureurs au départ… et plusieurs dizaines de milliers de spectateurs à Chamonix. Pour certains profils très introvertis ou attachés à la dimension spirituelle de l’ultra, cette foule peut devenir un véritable stress, voire une source de rejet. On parle alors parfois de “phobie sociale du trail”, un phénomène rare mais réel.
Y a-t-il déjà eu des traileurs qui ont tenté l’UTMB “en solitaire” ?
Pas officiellement. Mais certains coureurs choisissent de partir très lentement ou très vite pour éviter la densité du peloton. D’autres utilisent des écouteurs à réduction de bruit, ou courent sans assistance ni téléphone pour recréer une forme de solitude.
La foule à Chamonix est-elle vraiment un problème ?
Pour les amateurs de trail sauvage, oui. Certains reprochent à l’UTMB une ambiance trop festive, avec musique, animations, et spectateurs omniprésents. Cela peut être oppressant pour ceux qui recherchent le silence de la montagne. À l’inverse, beaucoup trouvent cette ferveur unique et motivante.
Existe-t-il des alternatives plus solitaires à l’UTMB ?
Oui. Des courses comme la SwissPeaks, le Tor des Glaciers, ou encore des FKT en autonomie offrent des expériences plus introspectives. Moins de monde, plus de silence, mais aussi plus d’engagement logistique.
Une cabine insonorisée pendant un trail, c’est crédible ?
Non, évidemment. Même si ça fait sourire, aucune technologie actuelle ne permet de transporter ce type de dispositif sur 170 km avec 10 000 m de D+. Mais après la “chaise de cryothérapie post-finish” et les “chaussettes connectées”, tout est possible…
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