Nouveau cas de triche sur le Tour de France

Tour de France 2025 : Lenny Martinez triche pour un bidon et perd son maillot à pois

Les tricheurs ne sont plus ce qu’ils étaient… Sur cette 18ᵉ étape du Tour de France 2025, Lenny Martinez, espoir du cyclisme français, a été sanctionné pour avoir abusé du « sticky bottle ». Résultat : -8 points au classement du meilleur grimpeur. Un geste de triche « soft » mais sévèrement puni. De quoi relancer le débat sur l’éthique et la récupération en sport d’endurance. Et si le trail devait en tirer des leçons ?

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Sur le Tour de France : un bidon qui coûte cher à Lenny Martinez

Ce jeudi sur les pentes du col du Glandon, Lenny Martinez, 20 ans, a tenté de s’accrocher à son rêve de maillot à pois… au sens littéral du terme. À trois reprises, il a abusé de la technique du « bidon collé », qui consiste à agripper un peu trop longtemps la voiture de son directeur sportif sous prétexte de ravitaillement. Un gain illégal de watts que les commissaires n’ont pas laissé passer.

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Résultat : 8 points envolés au classement du meilleur grimpeur, deux amendes de 200 francs suisses, 10 secondes de pénalité au général, et un bon craquage à l’arrivée où Martinez termine 149e. Ajoutons à cela un emoji vomi publié par Thibaut Pinot, et vous obtenez l’un des mini-scandales les plus commentés de ce Tour 2025.

Encore un « sticky bottle » ? Oui, mais celui-là a dérangé.

Le « sticky bottle » est une triche tolérée tant qu’elle reste discrète. Mais ici, la répétition, l’aspect visible, et le contexte stratégique (course au maillot à pois) ont transformé un petit coup de pouce en faute lourde. Le jury n’a pas hésité à frapper fort : Martinez passe de la première à la troisième place du classement de la montagne, derrière Pogacar et Arensman. Vingegaard est également mentionné dans certaines sources, mais les écarts sont faibles.

Des pénalités en cascade : la journée noire des Français

Lenny Martinez n’est pas le seul à avoir été puni ce jeudi : Kévin Vauquelin, en lutte pour le top 5 au général, a lui aussi écopé de 200 CHF d’amende pour un bidon suspect. La chaleur, l’altitude ou la tension nerveuse ? Toujours est-il que la frontière entre ravitaillement et assistance mécanique s’estompe parfois dangereusement.

Trail running : et si on imposait des règles similaires ?
En trail, le débat sur les formes d’assistance — ravitaillement sauvage, aide en montée, ou pacers non autorisés — ressurgit régulièrement. Ce qui est toléré dans certaines courses devient scandale ailleurs. L’affaire Martinez nous rappelle que dans les sports d’endurance, la frontière entre la ruse et la triche dépend autant de la règle… que du regard du public.