SaintéLyon : Coup ❤️ pour l’option report
Saintélyon, entre espoir et pragmatisme
SaintéLyon 2020 : ouverture des inscriptions
On a tous fait bon gré mal gré une croix sur les trails de printemps. On a tous fait une croix sur les trails estivaux, du moins jusque fin juillet, avec un mince espoir de pouvoir en faire un petit en août. On commence à se poser des questions sur l’automne. Et c’est parmi ce flot d’incertitudes que dans le courant de la semaine, la Saintélyon a ouvert ses inscriptions.
A quoi est-ce que ça ressemblera cette année ?
Pour sa 67ème édition, la doyenne proposera 5 distances :
– la Saintétic (qui fera 12 kilomètres),
– la SaintéSprint (qui fera 23km),
– la Saintexpress (qui fera 44km),
– la Saintélyon en solo ou en relais (qui fera cette année pas moins de 77 kilomètres),
– et enfin la Lyon-Sainté-Lyon (qui fera 154km).
Jusque là, rien de bien nouveau. En revanche, dans la mesure où on ne sait pas trop ce qui adviendra de la crise sanitaire dans quelques mois, pas mal de concurrents pourraient se montrer frileux. C’est mon cas. Je me suis déjà fait arnaquer par ASO, pas spécialement envie que ça recommence. Et je suis à peu près sûr que je ne suis pas le seul dans cette situation.
SaintéLyon 2020 : ce qui est prévu
Eh bien quelque chose que je trouve très intelligent et qui, à mon avis, pourrait bien devenir la norme dans les saisons à venir (je dirais même qui devrait).
Il y a en premier lieu la garantie annulation coureur. Bon, celle-ci est assez courante. Moyennant une dizaine d’euros, elle vous permet de récupérer le coût de votre inscription (moins quatre euros de frais de dossiers) sur présentation d’un certificat médical ou de vous faire rembourser si, je cite, « l’organisation devrait annuler ou reporter une partie ou la totalité des épreuves pour tout motif qui mettrait la vie du coureur en danger ou en cas de force majeure ».
En second lieu, et c’est là la nouveauté pour laquelle j’ai, à titre personnel, un gros coup de coeur, c’est l’option « Report 2021 ». En quoi est-ce que ça consiste ?
SaintéLyon 2020 : OPTION REPORT
« Au moment de son inscription, tout participant peut souscrire l’option Report 2021. Celle-ci permet de demander sans conditions un report total de son inscription (sans option) à l’édition de la Saintélyon pour l’édition 2021 sur la même distance ou une distance inférieure (…). Dans le cas où l’organisation devrait annuler ou reporter une partie ou la totalité des épreuves pour tout motif qui mettrait la vie du coureur en danger ou en cas de force majeure, les personnes ayant souscrit à cette option pourront reporter leur inscription à l’année suivante sur simple demande et sans justificatif ».
En soi, cette alternative (qui coûte une quinzaine d’euros, je crois) permet à tout un chacun de s’inscrire un peu comme si de rien n’était et de pouvoir se retourner quasiment jusqu’en dernière minute. Je trouve que c’est une excellente idée et qu’elle mérite d’être mise en avant.
On se plaint suffisamment souvent du manque de garde fous lorsque l’on doit s’inscrire six mois avant une épreuve. Là, c’est une option véritablement intéressante qui est proposée, tant par le fait que ça permette de se garantir un dossard sur l’édition qui suit que par le fait qu’on puisse le faire sans conditions. Par exemple, le coronavirus est plus ou moins contenu, ou s’est un peu calmé, ou admettons qu’on a trouvé un traitement ; mais malgré tout, on est un peu stressé à l’idée de la promiscuité et plus l’événement arrive, plus c’est la panique. C’est une assez bonne solution. Après, si on l’a chopé pendant la préparation, quelle que soit l’option qu’on a choisie, on peut ne pas trop se retrouver dépourvu.
Plus les années passent et plus, à mon avis, il sera important de souscrire à une assurance annulation (ou report quand elle existe), car s’il faut dépenser une dizaine d’euros pour être sûr de ne pas en perdre une centaine, ma foi, ça peut valoir le coup.
En tout état de cause, les organisateurs de la Saintélyon ont montré qu’avec un peu d’entrain, de bienveillance et d’intelligence, il est possible que le coureur ne se retrouve pas comme un dindon de la farce. Et ce qui me fait d’autant plus plaisir, c’est que chaque geste, chaque alternative, chaque plan B proposé par des organisateurs (de grands ou petits événements) nous aident grandement à prendre la mesure de la malhonnêteté d’ASO. Et ça, ça me met en joie.