Attaque de frelons pendant un trail : 30 coureurs piqués, parcours modifié en urgence
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Scène insolite et douloureuse ce dimanche à Trizay, en Charente-Maritime : les participants d’un trail de 15 km ont été pris pour cible par un essaim de frelons.
L’organisation a dû revoir le parcours en pleine course. Deux traileurs ont été évacués en urgence après une réaction allergique.
Il y a des courses où l’on court contre le chrono, d’autres contre soi-même, et parfois… contre des frelons. C’est le scénario (malheureusement) réel qu’ont vécu les participants de la 7e édition du trail « La Maraîchère », le dimanche 19 octobre 2025. Ce rendez-vous local organisé à Trizay, près de Rochefort, s’est transformé en véritable sprint de survie, avec plus de 30 coureurs piqués et un parcours modifié en urgence. De quoi rappeler que le trail n’est jamais à l’abri des imprévus… même les plus piquants.
Des piqûres à la chaîne sur un trail bon enfant
Ils étaient 120 inscrits au départ, dans une ambiance conviviale, sur un parcours prévu pour mettre en valeur la campagne charentaise. Mais tout a basculé quand un essaim de frelons, manifestement dérangé par le passage des coureurs, s’est invité sur le tracé. Plusieurs dizaines de participants ont été piqués, parfois à plusieurs reprises. Deux d’entre eux ont dû être pris en charge par le SAMU pour cause de réaction allergique sévère. Le Smur est intervenu rapidement pour sécuriser les lieux et éviter des complications plus graves.
Un détour de dernière minute
Face à l’agitation, l’équipe organisatrice a pris une décision en urgence : dévier le parcours initial pour contourner la zone infestée. « Un léger détour a été mis en place », a précisé Jean-Luc Hemme, responsable de l’épreuve. Sur les réseaux sociaux, l’organisation a présenté ses excuses, rappelant que le nid de frelons était invisible lors du repérage préalable. « Nous tenons à nous excuser de la présence inopinée des frelons, nous avons tout mis en œuvre pour sécuriser la zone le plus vite possible. Mille pardons », peut-on lire dans leur message.
« Grâce aux frelons, j’ai couru à 3’50/km »
Heureusement, personne n’a été gravement blessé, et certains ont même su faire preuve d’un humour bienvenu. « Grâce aux frelons, j’ai réussi à tenir une allure de 3’50 au kilomètre sur quelques mètres », a ironisé un coureur sur les réseaux. Une phrase qui résume bien l’esprit trail : une bonne dose de douleur, une pincée de panique, et un soupçon d’autodérision.
Trail et biodiversité : une cohabitation à repenser ?
Ce genre d’événement relance aussi la question de la cohabitation entre sport et biodiversité. Car si les frelons n’ont évidemment pas attaqué « volontairement » les coureurs, leur nid était situé sur un passage emprunté par des dizaines d’humains. Faut-il mieux repérer les nids lors des balisages ? Peut-on les délocaliser de manière préventive ? Ou faut-il simplement accepter qu’en milieu naturel, le risque zéro n’existe pas, même pour les insectes ?
Sur le moment, le choc a été réel, la douleur bien présente, et les piqûres nombreuses.
Mais comme souvent en trail, les émotions fortes laissent place à des anecdotes partagées autour d’une bière d’arrivée. Et pour beaucoup de participants, cette édition restera sans doute l’une des plus mémorables… voire la plus rapide, pour ceux qui ont sprinté au son des bourdonnements. En attendant, l’histoire de Trizay 2025 rejoint la longue liste des bizarreries qui font le charme – et la rudesse – du trail en pleine nature.
Les explications des organisateurs et les réaction des participants
En résumé, l’incident de Trizay rappelle à quel point la nature peut, même sur un petit trail local, redistribuer les cartes du jeu.
Aucun traileur n’est à l’abri d’une surprise, que ce soit une rafale de vent, un sanglier dans un virage, ou… une nuée de frelons. Pour les organisateurs, la vigilance est constante, et la réactivité primordiale. Pour les coureurs, c’est une piqûre de rappel (au propre comme au figuré) : le trail, ce n’est pas que du D+, c’est aussi de l’imprévisible.
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