Dopage au Kenya
Le monde du trail est en ébullition suite au podium hommes 100% kenyan lors du 50ième anniversaire de Sierre Zinal qui s’est couru ce week-end. Les gagnants kenyans de 2022 sont tombés pour dopage, alors on est en droit de se poser des questions sur les gagnants de 2023 qui sont à nouveau kenyans.
Dopage au Kenya – La victoire sans précédent des coureurs kényans à l’édition actuelle de la course Sierre Zinal déclenche fatalement une série de réflexions et d’interrogations… car qui dit Kenya dit suspicion de dopage !
Le dopage au Kenya… aussi dans le trail ?
Rappel des faits
Lors de la 50e édition de la course Sierre-Zinal en Suisse, le coureur kényan Philemon Ombogo a remporté une victoire éclatante en 2 heures 27 minutes et 27 secondes, menant un podium 100% kényan. Cette performance témoigne de la domination kényane dans le trail running, avec une stratégie d’équipe bien exécutée et une adaptation exceptionnelle aux terrains variés.
Le triplé inédit démontre l’habileté des coureurs kényans, mettant en évidence leur maîtrise des montées et des descentes. Cette victoire marque un tournant historique pour la course, reflétant la préparation minutieuse et le talent de ces athlètes.
Un entraînement intensif ou plus que cela ? dopage kenya ?
La domination kényane pourrait certes être attribuée à un entraînement rigoureux et à une préparation méticuleuse mais il est aussi probable que ces coureurs pourraient avoir une connaissance avancée des subtilités des contrôles anti-dopage.
Comment les athlètes kényans arrivent-ils à passer du marathon au trail running ?
Beaucoup de sport ont déjà été entachés par des pratiques de dopage institutionnalisées si bien que quand on voit un podium 100 % kenyan à Sierre Zinal ou des athlètes qui enchainent les km et le d+ sur d’autres courses sans souffrir, le doute plane sur notre sport.
Les observateurs se posent inévitablement des questions sur les mécanismes de contrôle et sur l’intégrité des performances actuelles.
Néanmoins, et à la décharge des kenyans, l’influence de leur patrimoine culturel est indéniable, en particulier en ce qui concerne la résilience physique acquise dès l’enfance grâce à des habitudes comme la course pieds nus. Cette caractéristique unique de leur héritage pourrait jouer un rôle dans leur succès sur les terrains exigeants du trail.
En conclusion, le fairplay sportif nous oblige à ne pas jeter l’opprobre sur toute une nation sportive et à respecter une performance exceptionnelle
La montée en puissance des coureurs kényans à Sierre Zinal interroge tout en ouvrant une fenêtre fascinante sur le monde du trail running.
Le débat persistant sur les facteurs de leur succès, qu’il s’agisse d’entraînement intensif, d’adaptation, de pratiques discutables ou d’héritage culturel, témoigne de la complexité et de la profondeur de ce phénomène sportif. La scène du trail running restera attentive aux futurs développements et aux nouvelles perspectives que les athlètes kényans apportent à ce sport exaltant.
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