Organiser des trails avec le coronavirus : depuis le début de l’année, la Belgique nous donne une sacrée leçon d’efficacité. Plus particulièrement la région flamande… en France c’est trop compliqué, on est trop occupés à devoir rester chez nous à partir de 18h..
On a toujours la fâcheuse tendance à regarder nos amis du plat pays (qui n’a rien du tout de plat, soit dit en passant) un peu de haut. Comme un petit cousin un peu attardé mais auquel on a fini par s’attacher avec le temps. Et pourtant, depuis le début de l’année, la Belgique nous donne une sacrée leçon d’efficacité. Plus particulièrement la région flamande.
Pourquoi ?
Eh bien, depuis le début de l’année, malgré le coronavirus, la Flandre en Belgique arrive à organiser des trails !
Oui, vous avez bien lu… Une société en particulier (Sportevents, pour ne pas la nommer) a réussi à mettre en place des événements dits Coronaproof. En gros, ils organisent leurs épreuves sur plusieurs jours, sur plusieurs formats, et sur plusieurs créneaux horaires. Ou alors ils proposent un départ endéans un certain créneau horaire (par exemple, pour un maratrail, vous partez entre 8h30 et 10h30). Tout est organisé de sorte à avoir une jauge assez basse sans trop limiter le nombre de participants (ça paraît un peu bizarre, quand on l’écrit comme ça, mais en fait c’est très simple).
Alors, forcément, le plus souvent, il n’y a pas de ravitaillements (ou alors très peu), pas de troisième mi-temps, il faut appliquer un protocole sanitaire strict, mais ça fonctionne ! Et s’il y a quelques temps, on trouvait un peu dommage de devoir se contenter de ça, pour l’avoir expérimenté personnellement, je peux vous dire que finalement, l’essence du trail n’est pas perdue.
La gestion des ravitaillements se fait autrement et nous pousse à booster notre créativité. L’absence de verres est un peu énervante, mais si on court avec quelqu’un de notre bulle (en Belgique, on peut courir par petits groupes de quatre), on peut toujours se faire un mini apéro coffre ouvert (tant qu’on boit pas aux mêmes bouteilles et qu’on respecte les distances sociales).
Les flamands sont complètement dans le futur, car en région wallonne et à Bruxelles, on ne peut pas encore faire ça (même si des expérimentations vont être faites à partir de la mi-mars).
Alors franchement, quand on voit que ça fonctionne, on peut bien se poser la question ; pourquoi est-ce qu’on ne peut pas faire la même chose en France ?? C’est si compliqué que ça ? Forcément, on est occupés à devoir rester chez nous à partir de 18h, ça sent le reconfinement dominical… Bref, on gagnerait à s’inspirer de ce que font les belges pour ne pas péter un câble trop vite et espérer retrouver un semblant de vie normale, si artificiel soit-il…
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