trail de la Côte d’Opale – Ce week-end avait lieu le trail de la Côte d’Opale. Après deux années où l’organisation a été légèrement victime des atermoiements préfecturaux, c’était un retour à la normale, et ça faisait du bien ! Nous n’allons pas revenir ici sur les résultats, mais plutôt sur un constat qui semblait latent et qui a été un peu objectivé à l’occasion de ce trail.
trail de la Côte d’Opal
Alors que jusqu’au covid, les courses et trail connaissaient un succès grandissant, avec le covid, c’est le déclin. On estimait à 30% la baisse du nombre d’inscrits. Qui en sont les principales victimes et les raisons ?
Les petites courses trop nombreuses
A la limite, ça peut s’expliquer (j’ai bien dit expliquer, pas comprendre) par la multiplication de celles-ci. De plus, on peut être aussi critique que l’on veut vis à vis des gros événements, en termes d’organisation, ils sont au-dessus. Tout simplement parce que c’est leur métier d’organiser ce genre de courses. Alors, on a bien des amateurs de petites courses qui diront maladroitement que l’amateurisme (au sens noble du terme) c’est aussi ce qui fait l’esprit trail, mais tout le monde sait bien que c’est de la connerie.
Les longues distances, ça fait mal
Aussi étonnant que ça puisse paraître, les participants semblent moins enclins à courir longtemps ; à la limite, s’ils couraient plus vite, on pourrait comprendre la logique, mais ce n’est même pas le cas. A ce propos, l’organisation du trail de la Côte d’Opale confessait avoir eu du mal à avoir 500 partants sur le 62 km alors qu’en parallèle, le 42km et le 27 se sont remplis beaucoup plus vite. Finalement, les gens ont peut-être moins envie de se faire mal, ou ils ont compris que préparer un ultra, ce n’était pas donné à tout le monde, que ça demandait une hygiène de vie, des sacrifices et des efforts sur du long terme.
Notons cependant que cet avènement du court et cette tendance à faire de l’ultra un truc d’extraterrestre se sent depuis quelques saisons.
Les dossards sont-ils trop chers ?
On peut aussi penser à l’inflation, qui peut avoir un impact sur le prix des dossards, mais pour moi, c’est secondaire. Car à partir du moment où on a une passion et des rêves de trail, on rognera sur tout avant de devoir rogner sur la course. De plus, si c’était directement lié, la désaffection n’aurait pas commencé avec le covid.
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