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Laura Dahlmeier savait qu’elle pouvait mourir : pourquoi elle ne voulait pas être secourue

Laura Dahlmeier n’était pas suicidaire, juste alpiniste

30 juillet 2025
dans EDITO
Laura Dahlmeier

Mort de Laura Dahlmeier dans l’Himalaya : Vivre, gravir, ne pas redescendre.

Double championne olympique de biathlon, Laura Dahlmeier a été déclarée morte aujourd’hui à 31 ans dans une ascension en haute montagne au Pakistan, deux jours après un éboulement. Derrière l’accident, c’est toute une philosophie qui se dessine : celle d’une alpiniste chevronnée qui savait ce qu’elle risquait, et qui ne demandait à personne de payer le prix de sa propre liberté.

Ecouter cet article : mort de Laura Dahlmeier

https://storage.googleapis.com/utrailbucket/2025/07/NoteGPT_Speech_1753893998651.mp3

Décès de Laura Dahlmeier, un accident sur les pentes du Laila Peak

Le 28 juillet 2025, dans la chaîne du Karakoram, au nord du Pakistan, deux alpinistes allemandes tentent l’ascension du Laila Peak, un sommet élancé et exigeant de 6 094 mètres. Parmi elles se trouve Laura Dahlmeier, ancienne championne de biathlon reconvertie dans l’alpinisme de haut niveau.

 

Alors qu’elles évoluent aux alentours de 5 700 mètres, un éboulis de pierres frappe la cordée. L’une des deux, Marina Eva Krauss, parvient à rejoindre le camp de base pour alerter les secours. Les conditions météorologiques, rendues difficiles par la mousson, empêchent les hélicoptères d’atteindre la zone. Après plusieurs tentatives des secours de rejoindre la zone, le décès de Laura Dahlmeier est confirmé le 30 juillet.

« D’après ce qui a été vu depuis l’hélicoptère et ce que le partenaire d’escalade a dit sur la gravité des blessures, on pense que Laura Dahlmeier est décédée sur le coup »

 

Son corps, situé dans une zone instable, ne sera pas redescendu.

« C’était le souhait exprès de Laura Dahlmeier, laissé par écrit, que, dans un cas comme celui-ci, personne ne risque sa vie pour la sauver » et « son souhait, dans ce cas, que son corps sans vie reste sur la montagne »

 

Une carrière hors normes en biathlon

Née en 1993 à Garmisch-Partenkirchen, Laura Dahlmeier entre en équipe nationale de biathlon dès l’adolescence. En quelques années, elle devient l’une des grandes figures de ce sport exigeant, alliant endurance physique et précision mentale.

Elle remporte :

  • 2 médailles d’or olympiques à Pyeongchang en 2018 (sprint et poursuite),
  • 1 médaille de bronze olympique (individuel),
  • 7 titres de championne du monde,
  • 22 victoires en Coupe du monde, et le gros globe de cristal en 2017.

 

En mai 2019, à seulement 25 ans, elle annonce mettre un terme à sa carrière. Elle écrit alors : « Je ne ressens plus à 100 % la passion indispensable dans le sport professionnel. Pour cette raison, et après avoir longuement réfléchi, j’ai décidé de mettre fin à ma carrière de biathlète. »

 

Une reconversion exigeante en alpinisme

Après sa retraite de biathlon, Laura Dahlmeier se consacre pleinement à la montagne. Elle suit une formation officielle de guide de haute montagne, qu’elle valide en 2023. Elle participe à plusieurs expéditions engagées, notamment : un sommet de plus de 7 000 m au Tadjikistan (Pik Korschenewskaja), une ascension remarquée de l’Ama Dablam au Népal, et enfin ce projet dans le Karakoram pakistanais.

Son approche de l’alpinisme est technique, engagée, et construite sur les mêmes bases que sa carrière de biathlète : rigueur, préparation et autonomie. Un reportage du ZDF, « Höhenrausch – Laura Dahlmeiers Leben nach dem Biathlon », diffusé fin 2024, retrace cette reconversion, alliant liberté, défi physique et exploration intérieure.

 

Une philosophie du risque : lucidité, responsabilité, respect

La disparition de Laura Dahlmeier pose une question qui dépasse son propre décès, formulant une invitation pour tous les montagnards à réfléchir au rapport intime que nous entretenons avec le risque, avec la possibilité réelle de mourir, et avec ce que cela implique pour les autres.

Partir en haute montagne, en terrain d’altitude engagé, ce n’est pas chercher la mort. Mais c’est reconnaître qu’elle fait partie de l’équation, qu’elle rôde à chaque pas, et que l’on s’y expose volontairement. Cette acceptation n’a rien de romantique. C’est un fait brut, presque administratif : il y a des zones où aucun secours ne pourra venir. Il y a des moments où un accident sera sans appel.

Dans ce contexte, avoir rédigé noir sur blanc que personne ne doit risquer sa vie pour venir me chercher n’est pas une bravade, mais une marque de profonde lucidité. Cela signifie : je vais là-haut en connaissance de cause. Si quelque chose m’arrive, je ne veux pas que d’autres paient le prix de mon choix. C’est aussi une forme de respect ultime de la vie des autres. Refuser qu’un pilote, un sauveteur, un guide mette sa propre existence en jeu pour « sauver à tout prix », quand ce prix est précisément celui de la vie humaine, sans garantie aucune.

Dans une société qui tend à tout sécuriser, à tout encadrer, à tout rendre réversible, cette position détonne, questionne, dérange peut-être.

Et pourtant, elle porte en elle une éthique du risque extrêmement forte : celle qui assume pleinement ses actes, ses responsabilités, ses conséquences.

Laura Dahlmeier n’était pas inconsciente. Elle n’était pas suicidaire. Elle était alpiniste. Et l’alpinisme, dans sa forme la plus pure, est ce paradoxe : un engagement total, dans des lieux où la beauté côtoie le danger, où la liberté implique la responsabilité, et où le respect de la montagne commence par le respect de la vie humaine — y compris celle des autres.

 

Laura Dahlmeier n’était pas seulement une athlète d’exception. Elle incarnait une manière d’habiter le sport, puis la montagne, avec exigence et lucidité. Sa disparition laisse un vide, mais aussi une trace : celle d’une vie menée avec intensité, sans compromis, et d’un choix de liberté assumé jusqu’au sommet.

 

 

 

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Résumé

Laura Dahlmeier, double championne olympique de biathlon reconvertie en alpiniste, est décédée à 31 ans dans le Karakoram pakistanais lors d’une ascension du Laila Peak. Victime d’un éboulement, elle avait laissé une lettre demandant à ce qu’aucune tentative de secours ne soit engagée si elle venait à disparaître.

Après avoir mis fin à sa carrière sportive à 25 ans, elle s’était lancée dans l’alpinisme de haut niveau avec rigueur et autonomie, obtenant son diplôme de guide en 2023. Son approche de la montagne, lucide et engagée, assumait pleinement le risque de la mort, dans le respect de la vie des autres.
Sa disparition rappelle qu’en haute montagne, la liberté va de pair avec la responsabilité, et que certains choix, bien que radicaux, traduisent une éthique forte.

FAQ

📍 Où se situe exactement le Laila Peak où Laura Dahlmeier a trouvé la mort ?

Le Laila Peak est un sommet de 6 094 mètres situé dans la chaîne du Karakoram, au nord du Pakistan, dans la région du Gilgit-Baltistan. Il se trouve dans la vallée de Hushe, un secteur très prisé par les alpinistes pour ses sommets techniques.

🏔 Le Karakoram fait-il partie de l’Himalaya ?

Non. Bien que très proche géographiquement, le Karakoram est une chaîne de montagnes distincte de l’Himalaya. Les deux massifs sont séparés par des vallées et ont une histoire géologique différente. Le Karakoram abrite notamment le K2 (8 611 m), deuxième sommet du monde, et de nombreux pics de plus de 7 000 m.

❓ Pourquoi confond-on souvent Karakoram et Himalaya ?

Parce qu’ils sont contigus et situés dans la même région du monde (Asie centrale), entre le Népal, le Tibet, l’Inde, le Pakistan et la Chine. Dans le langage courant, on a tendance à parler d’ »Himalaya » pour désigner toute zone de haute altitude en Asie, ce qui est imprécis mais fréquent.

🌍 Peut-on dire que Laura Dahlmeier est morte dans l’Himalaya ?

Non, pas avec exactitude. Elle est morte dans le Karakoram pakistanais, un massif alpin majeur à part entière. Pour être fidèle à la géographie et à sa pratique engagée de l’alpinisme, mieux vaut utiliser les termes « Karakoram » ou « haute montagne du nord du Pakistan ».

Tags: décesLaura Dahlmeier
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