La Saintélyon 2019 approche à grands pas, et après une 65ème édition absolument dantesque en 2018 (tant pour sa distance que pour les conditions météorologiques dans laquelle elle s’est déroulée), on se demande forcément à quoi elle va ressembler. Plutôt glaciale comme en 2017, ou plutôt dans la pluie et la boue comme en 2018 ? Bien malin celui qui pourra le présager.
SaintéLyon2019 : nouveau parcours
En revanche, pour le parcours, on en sait déjà un peu plus.
Sur les 76km de cette année, un quart du parcours sera inédit. A priori, la majorité des modifications entre Sorbiers et Sainte Catherine d’une part et entre Sainte Catherine et Lyon d’autre part (tous les parcours devraient être touchés par ce changement, et majoritairement la SaintéSprint).
On apprend également que le Garons sera traversé trois fois par les coureurs cette année dans les 20 derniers km. Pour cela, une passerelle métallique temporaire sera installée le temps de l’épreuve au niveau du moulin Chalamel (situé entre Soucieu en Jarrest et Messimy). Elle fera sept mètres de longueur et un mètre soixante-dix de largeur. On aurait pu trouver ça marrant de faire passer les coureurs dans le Garon (ça se fait souvent en été), mais en hiver, ce serait peut être un peu dangereux.
Parcours SaintéLyon 2019 : la difficulté majeure a été supprimée
On apprend enfin que cette année, les participants ne passeront pas sur la montée du Rampeau, ni sur le Signal de Saint André.
Eh bah franchement, personnellement, ça m’emmerde.
Autant la montée du Rampeau était difficile (voire très difficile au vu des conditions), mais ce n’était rien à côté du Signal de Saint-André. S’il y a bien eu un moment dans la course où j’ai eu envie de mourir tellement j’en bavais, c’était bien là. Pile à mi-course, sous une pluie diluvienne, c’était juste apocalyptique. Mais paradoxalement, si j’ai voulu aller sur la Saintélyon, c’était pour des moments comme celui-là. Et à part la descente vers Sainte Catherine qui était un peu technique au vu de la boue qu’il y avait, ces deux endroits sont peut-être ceux que je garderai le plus en mémoire. Car jamais dans ma pratique je ne m’étais senti aussi seul, aussi fatigué, aussi mal que dans cette montée que sur ce put*** de signal ; entendre alors que le parcours n’y passera pas résonne un peu comme « ouh là, c’est trop difficile, évitons-le cette année »… Déjà que ce n’est pas le dénivelé qui fait la difficulté de la course, là, ça sera encore moins le cas.
Bref, je sais bien que la difficulté de la Saintélyon réside plus dans le contexte météorologique dans lequel elle se déroule et dans son horaire inhabituel que dans la difficulté de son parcours, mais en retirer deux des principales difficultés, je trouve ça dommage.
Après, si des participants à la dernière édition se souviennent d’autres points plus difficiles, n’hésitez pas à le dire, car dans mon souvenir, c’était vraiment ceux-là.