Mon compte rendu du Luchon Aneto Trail, compte-rendu du 45 km la Venasque.
J’ai participé au Luchon Aneto trail, la Venasque
Dans le cadre de ma préparation pour la CCC (encore sept semaines, bordel), j’ai eu l’occasion de poser mes valises dans les Pyrénées et de participer au Luchon Aneto Trail. Après le cross du Mont-Blanc (pour voir un peu les sentiers de courses) et avant le marathon du Grand Ballon (histoire de faire un peu de dénivelé encore), la Vénasque (épreuve du LAT) avait tout d’une bonne répétition générale. Avec ses 45km, ses 3000m de D+ et ses sentiers, on était presque à la moitié de la distance de la CCC et pile à la moitié du dénivelé. Autant dire que réussir ce test pouvait être important.
La veille
En arrivant à Luchon, il y avait de l’appréhension, essentiellement parce que ma dernière expérience dans les Pyrénées ne s’était pas passée de la meilleure des manières (on va dire que ça m’a permis de découvrir que le trail et le trail en montagne étaient deux sports légèrement différents) ; il y avait donc une petite revanche à prendre.
Le luchon aneto trail a démarré ce dimanche à 8h au coeur de Luchon, et au bout de 300 mètres, une première petite côte avec 200m de D+ va commencer à étendre peu le peloton.
Une fois cette petite côte passée, on continue avec une douzaine de km pour 1000m de D+. Mais globablement ça va ; on est en forêt, le sentier est plutôt roulant, il fait encore frais, et à part quelques points, on est plus sur du faux plat montant que sur de la vraie côte. Faut d’ailleurs faire attention à ne pas trop se cramer. A partir du 15ème et du premier ravitaillement, les choses sérieuses vont commencer.
On part pour six kilomètres de montée non stop (1150m de D+) en mode haute montagne.
Là, pas de doute, on est bien dans les Pyrénées. Ça monte, ça grimpe, c’est rocailleux, mais qu’est-ce que c’est beau ! Ce versant est absolument magnifique. Du côté de la forme, ça va plutôt bien, j’arrive à dépasser pas mal de personnes, l’altitude ne pose pas encore problème, si bien qu’en un peu moins de deux heures, j’arrive au port de Vénasque pour un passage de trois kilomètres en Espagne. On se retrouve dans une espèce de clairière où l’on fait face au pic d’Aneto. Il commence à faire chaud, très chaud. La montée vers le port de Vénasque était un peu à l’ombre et ouverte au vent, donc on ne s’en apercevait pas trop. Le paysage est toujours aussi époustouflant.
On va désormais entamer six kilomètres et demie de descente, et un gros stress arrive ; si la descente est comme la montée, ça va être une boucherie, car autant la montée est mon point fort, autant la descente est mon talon d’Achille, mais genre salement.
Le premier kilomètres est un faux plat descendant un peu rocailleux, mais on peut trottiner. Et la bonne nouvelle, c’est que quasiment toute la descente sera courable. On traversera des pâturages, des champs, des bois, etc… J’avais prévu d’arriver au ravitaillement du 30ème en 6h, j’arrive à 5h55. Un petit quart d’heure d’arrêt histoire de reposer les jambes (quand je vois ce que font 6km de descente, je me demande ce que vont donner les 20km de descente entre le Grand Col Ferret et Champex sur la CCC), et c’est reparti. Il commence à faire vraiment très chaud. J’ai 1h50 pour faire les 15 derniers km et essayer de tenir mon objectif de moins de 8h.
Les trois premiers km du luchon aneto trail post ravito sont en plein cagnard et ce n’est que de la montée.
On retrouve ensuite le parcours du début que l’on prend dans l’autre sens pour revenir sur Luchon. Et hormis sur quelques endroits où c’est un peu glissant et/ou technique, il est possible de courir quasiment tout le temps. Une dernière montée à deux km de l’arrivée pique un peu les cuisses, avant une dernière descente qui va s’achever derrière les thermes de Luchon. Durant les 500 derniers mètres, on va traverser un morceau de la ville jusqu’au parc du Casino, où se trouve la ligne d’arrivée.
Je suis finisher du
Course finie en 7h58 ; le contrat est rempli. Plutôt content de mon classement général (163ème sur 375) sachant que sur du long, j’ai plutôt tendance à finir entre la moitié et le deuxième tiers. Je finis également premier belge de la course (il faut dire que j’étais le seul, ça aide).
Le Luchon Aneto trail n’est pas une partie de plaisir et paradoxalement, on y prend beaucoup de plaisir. Et que dire de l’accueil, de la gentillesse et de la bienveillance des bénévoles et des organisateurs ! Un sans faute sur toute la ligne !
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