Au moins 7 nouveaux marathons en 2026, un calendrier qui explose, des coureurs qui hésitent
L’année 2026 s’annonce comme un tournant pour le marathon en France. Avec pas moins de sept nouvelles épreuves qui viennent s’ajouter à un calendrier déjà bien rempli, les coureurs ont désormais l’embarras du choix. De Bordeaux à Surbourg, en passant par Avignon, Provins ou Bayeux, la diversité des parcours et des ambiances a de quoi séduire. Mais face à cette effervescence, une question émerge : faut-il s’inscrire à l’aveugle sur une première édition, ou miser sur la fiabilité d’un marathon déjà bien rodé ?
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Les 7 nouveaux marathons en 2026 à ne pas manquer :
1 Omaha-Bayeux (Normandie, 29 mars),
2 Forêt Sacrée de Surbourg (Alsace, 19 avril),
3 Médiéval de Provins (Île-de-France, 10 mai),
4 Avignon (Provence, 27 septembre),
5 Pyrénées Haut-Garonnaises (Occitanie, 27 septembre),
6 Lille (Hauts-de-France, 25 octobre),
7 Bordeaux (Nouvelle-Aquitaine, 8 novembre).
La nouveauté attire, mais elle ne garantit rien, surtout en matière de nouveau marathon
S’engager sur un marathon tout juste lancé, c’est souvent répondre à un appel du pied : celui de la découverte, de l’adrénaline d’un « premier coup », et parfois même de tarifs avantageux. Le Marathon Médiéval de Provins propose par exemple ses premiers dossards à seulement 7 euros. À Surbourg, on vous promet un euro par kilomètre. Ces offres sont séduisantes, surtout dans un contexte où certaines épreuves historiques flirtent avec les cent euros d’inscription.
Mais cette nouveauté a un revers. Une première édition, aussi ambitieuse soit-elle, reste un saut dans l’inconnu. Logistique, balisage, ravitaillements, ambiance : tout peut encore être perfectible. Il n’y a pas de garantie sur l’expérience globale. L’histoire récente du marathon le rappelle : certains nouveaux venus ont brillé, d’autres se sont effondrés dès leur première tentative, incapables de gérer l’afflux ou les attentes des coureurs.
Les marathons classiques rassurent : organisation huilée et repères précis
Courir un marathon bien installé, c’est bénéficier d’un savoir-faire éprouvé. À Paris, à Lyon, à La Rochelle ou à Annecy, les coureurs savent à quoi s’attendre. Ils connaissent la densité du peloton, les zones de ravitaillement, l’ambiance au départ, le type de public, les conditions météo probables. On s’y engage comme dans une routine maîtrisée : on sait pourquoi on vient, et ce qu’on espère en tirer.
Pour un coureur visant un record personnel, ou pour un premier marathon, ces repères sont précieux. L’organisation est souvent au millimètre, les meneurs d’allure expérimentés, et la sécurité bien encadrée. Il n’y a pas de surprise — et c’est justement ce que certains recherchent. La performance avant l’expérience. L’efficacité avant la poésie.
Ce que la nouveauté peut offrir que les classiques ne peuvent plus
Si les marathons historiques rassurent, ils ne font plus rêver tout le monde. Certains coureurs ont déjà parcouru dix fois Paris, cinq fois La Rochelle, trois fois Tours. La nouveauté apporte alors ce vent de fraîcheur que la routine ne permet plus. C’est l’appel d’un nouveau décor, d’un tracé inédit, d’une ville encore jamais foulée à grandes enjambées.
Et au-delà du parcours, c’est parfois l’ambition même de l’événement qui attire. Omaha-Bayeux propose de courir sur les traces du Débarquement. Avignon vous promet une arrivée entre les remparts et le Palais des Papes. Les Pyrénées offrent un marathon montagnard rare, entre patrimoine et ascension.
À ce titre, la première édition devient une aventure. On ne vient pas pour battre son chrono, mais pour vivre quelque chose de différent. Une ambiance moins massive, plus locale, plus humaine peut aussi faire pencher la balance.
Risques et pièges : quand la nouveauté peut se transformer en désillusion
Mais l’inconnu n’est pas toujours synonyme de magie. Certains premiers marathons sont victimes de leur succès : manque de toilettes, départs désorganisés, ravitaillements trop espacés, signalisation insuffisante… Ces couacs sont pardonnables pour une première fois, mais ils peuvent ruiner la course d’un coureur venu de loin, logé à l’hôtel, avec un objectif sérieux.
De plus, tous les nouveaux marathons ne bénéficieront pas du même engouement qu’Avignon ou Bayeux. Là où certains affichent complet en quelques jours, d’autres peinent à remplir leurs vagues de départ, et l’ambiance peut s’en ressentir. Un marathon à 200 coureurs dans une ville trop grande peut vite sembler vide. Le risque n’est donc pas seulement logistique, il est aussi émotionnel.
Comment choisir intelligemment votre nouveau marathon en 2026 ?
Tout dépend de votre profil et de votre objectif.
Si vous courez pour le chrono, mieux vaut miser sur un tracé éprouvé et réputé rapide. En 2026, le Marathon de Bordeaux ou celui de Surbourg offrent des profils plats, mais seul le premier dispose d’une organisation massive et d’un retour d’expérience sur les formats courts.
Si vous cherchez l’expérience, les marathons comme Provins, Avignon ou Omaha-Bayeux vous réservent une vraie immersion dans l’histoire, l’architecture ou la mémoire collective. L’expérience sensorielle y sera sans doute plus marquante que le chrono.
Enfin, si vous êtes à la recherche de nouveauté mais sans sacrifier la structure, attendez les retours des premiers finishers. Les réseaux sociaux, les Strava, les forums spécialisés deviennent alors des mines d’or pour affiner votre choix sur les éditions suivantes.
En résumé, le bon marathon, c’est celui qui vous correspond maintenant
La France vit une véritable révolution marathonienne. Cette diversité nouvelle est une chance, à condition de savoir naviguer entre tentation et raison. Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix, seulement des courses qui correspondent mieux à un moment de votre vie de coureur.
Certains auront besoin de repères, d’un marathon bien huilé pour se rassurer. D’autres chercheront à sortir du cadre, à s’offrir une aventure humaine, culturelle ou territoriale. Le marathon n’est plus seulement une distance, c’est un choix. Et en 2026, ce choix n’a jamais été aussi vaste.
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