Le départ du marathon de New York est prévu demain, mais après des pluies records cette semaine, la ville est encore sous l’eau. Un scénario catastrophe est-il possible ?
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Le marathon de New York, une course mythique face aux éléments
Le marathon de New York, c’est demain. Plus de 50 000 coureurs sont prêts, les chaussures sont alignées, les plans de course affinés. Mais cette édition 2025 se présente comme l’une des plus incertaines de l’histoire récente. Ce n’est pas une vague de froid ni une canicule qui trouble la fête : ce sont des inondations. Des vraies, violentes, brutales.
Le parcours du marathon de New York est sous l’eau
Brooklyn, Queens et plusieurs portions du tracé restent touchés par les inondations survenues le 30 octobre. Si l’eau s’est retirée dans certains secteurs, d’autres zones restent difficilement praticables à la veille du marathon. En moins de 24 heures, la ville a enregistré des niveaux d’eau exceptionnels, provoquant des inondations urbaines encore visibles à la veille du départ.
L’état d’alerte n’est pas levé. La question qui obsède coureurs et organisateurs est simple : peut-on courir un marathon de masse dans une ville pas encore remise d’une crue urbaine ?
Pluies records, inondations persistantes : des signaux clairs
Jeudi 30 octobre, une pluie diluvienne s’est abattue sur la ville. En quelques heures, certains quartiers ont reçu plus de 4,5 cm d’eau. Le réseau d’évacuation, pourtant conçu pour absorber jusqu’à 4,4 cm par heure, a été dépassé. Résultat : rues inondées, métro paralysé, sous-sols transformés en pièges. Deux personnes ont perdu la vie dans des caves envahies. La mairie parle de situation « exceptionnelle ». Même pour une ville habituée aux tempêtes, la violence de cet épisode a surpris.
Les images circulent partout : voitures flottant à moitié dans les avenues, passants pataugeant dans des torrents urbains, pompiers enchaînant les interventions.
Et demain, sur ces mêmes avenues, des dizaines de milliers de coureurs doivent s’élancer. Le contraste est saisissant.
Photos de New York sous l’eau à la veille du marathon
Pourquoi le parcours du marathon de New York est vulnérable
Le marathon traverse cinq arrondissements, en passant par plusieurs zones basses, ponts, tunnels et quais. Si certaines portions ont été asséchées, d’autres présentent encore un risque d’accumulation d’eau. Ce n’est pas seulement une gêne : c’est une menace concrète pour les coureurs.
Sur bitume trempé, la foulée change. Les risques de chute augmentent. L’humidité rend les appuis fuyants, les vêtements lourds, les pieds fragiles. Et en cas de nouvelles averses, même brèves, l’eau pourrait à nouveau saturer les canalisations.
Trois scénarios pour demain
Scénario 1 : ciel dégagé, mais routes mouillées
La course aurait lieu normalement, mais avec prudence. Des flaques subsistent, les passages techniques deviennent piégeux. Il faudra courir en mode gestion, adapter son rythme, oublier le chrono.
Scénario 2 : pluie légère en cours de journée
Des ralentissements sont possibles. Certains points du parcours pourraient être rendus glissants ou inaccessibles. Les bénévoles et officiels devront intervenir pour fluidifier la circulation.
Scénario 3 : nouvel orage ou montée des eaux
Ce scénario reste peu probable, mais pas exclu. Une alerte soudaine pourrait forcer les organisateurs à neutraliser une portion, voire à suspendre la course pour raisons de sécurité.
⚠️ Analyse météo et logistique du Marathon de New York 2025 :
À la veille du départ, les coureurs doivent composer avec une situation météo exceptionnelle. Le parcours officiel traverse Brooklyn et Queens, deux secteurs sévèrement touchés par les inondations du 30 octobre, où des rues, tunnels et stations de métro ont été submergés. Deux personnes sont décédées dans des sous-sols inondés, dont un à Brooklyn et un à Washington Heights (Manhattan Nord). (Source : ABC News)
Le réseau d’égouts a été dépassé dans plusieurs quartiers et des vidéos montrent des cyclistes roulant dans l’eau, des voitures immergées et des stations envahies. Ces zones sont sur le tracé des 42 km à parcourir demain.
À cela s’ajoute un effet météo en cascade : selon le Mirror US, la tempête qui a frappé jeudi ressemblait à un Nor’easter dans ses effets (pluie battante, vent jusqu’à 50 mph), bien que d’origine continentale. La municipalité a déclenché un plan d’urgence anti-inondation et alerté sur le blocage possible des évacuations d’eau à cause des feuilles mortes bouchant les canalisations.
➡️ Toutefois, selon les dernières prévisions, le ciel devrait s’éclaircir ce dimanche. Le National Weather Service prévoit un temps sec et frais, avec un départ à 7 °C et une température qui pourrait atteindre 14 °C dans l’après-midi. Vent faible, ciel partiellement ensoleillé : des conditions optimales si l’eau s’est bien retirée à temps.
🟢 En résumé : les coureurs devront rester vigilants. Le risque majeur ne vient plus d’une pluie pendant la course, mais de l’état résiduel du terrain après les inondations. Un départ dans la fraîcheur, sur un bitume humide ou partiellement boueux dans certaines rues, reste un scénario crédible à l’heure actuelle.
Quels réflexes pour les coureurs ?
À ce stade, l’objectif est simple : rester informé et s’adapter. Il est conseillé de :
– Suivre heure par heure les bulletins météo locaux.
– Se rendre tôt dans la zone de départ pour éviter tout blocage ou perturbation des transports.
– Porter des vêtements adaptés : coupe-vent léger, chaussettes anti-humidité, chaussures à bon grip.
– Renoncer à toute ambition chronométrique si les conditions restent humides ou instables.
– Penser « trail urbain » : vigilance aux appuis, anticipation des changements de rythme, lucidité permanente.
En résumé, le Marathon de New York 2025 se déroulera bien demain, mais sous haute surveillance.
La menace d’inondation ne plane plus seulement au-dessus des têtes, elle est déjà passée par là. Ce qui compte désormais, ce n’est pas tant la performance que la capacité à s’adapter. À courir intelligemment, prudemment. À comprendre que même dans une mégapole, la météo peut tout bouleverser. Ce marathon aura lieu. Mais il ne sera pas comme les autres.
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