Il ne faut pas se cacher, le trail est touché par le problème du dopage.
Même si la pratique est récente et que les primes offertes aux premiers restent dérisoires, nous notons de plus en plus de cas de dopages avérés ou suspectés.
Le trail a pris de l’ampleur, les marques de sport diverses et variées s’intéressent grandement à cette pratique, il est vrai que concourir dans des paysages de rêves, dans des conditions difficiles sur des distances très longues attire le public et donc de nombreux sponsors.
Mais aussi, cette pratique pousse certains pour prévenir des douleurs ou les soulager à prendre des produits pour courir coûte que coûte, on parle bien d’une pratique dopante.
Il y a eu plusieurs cas de dopage ou conduites dopantes souvent par négligence comme Sandrine Prissé lors du Grand raid des Pyrénées en 2013, qui avait pris du Solupred pour soigner une douleur à la hanche, de la négligence car elle ne savait pas que ce médicament contenait des corticoïdes interdits. Elle a été suspendue 6 mois et a perdu sa 2 ieme place au GRP
Il y a aussi un cas assez singulier celui de Laureline Gaussens, suspendue dans un premier temps pour contrôle positif à la morphine sur un trail en côte d’OR.
Sanction annulée car elle a pu prouver que la substance était d’ordre naturelle et non synthétique, effectivement le pain consommé le matin contenait des graines de pavot, un aliment qui peut se métaboliser en morphine.. c’est bon à savoir.
On voit que certains cas de dopage le sont par négligence, nous nous permettons quelques conseils.
1) Méfiez vous des compléments alimentaires, surtout ceux achetés sur internet, car la provenance n’est pas connue et les logo no drug sont pas forcément une garantie.
2) Préférez les acheter en pharmacie et faites vous garantir que les compléments alimentaires sont compatibles avec une pratique sportive en compétition.
3) De la même façon, soyez vigilant aux médicaments qu’on vous prescrit surtout en cas de rhume, assez classique en hiver et on va vite tendance à vous prescrire des médicaments ou il sera indiqué possibilité de contrôle positif.
4) Si vous avez un moindre doute, vous pouvez toujours consulter le site de l’ AFLD ((Agence Française de Lutte contre le Dopage), vous y trouverez la liste des produits interdits actualisée chaque année. Et bien sur en dernier recours, vous pouvez demander une Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutiques, appelée AUT. Il suffit de monter un dossier, écrit par l’athlète et le docteur prescripteur, qui sera examinée puis validée ou non par l’organisme.
5) Dernier conseil, la douleur est un signal d’alarme du corps, la masquer par des anti inflammatoires ou antalgiques peut porter à conséquence et ne sera jamais anodin.
Il faut rester réaliste et accepter ses douleurs, car vouloir dompter sa douleur et donc améliorer ses capacités c’est tricher aussi avec soi.
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