Résultat marathon de New York 2025 : victoire de Daniel Mata dans la catégorie non binaire en 2:41:39.
Sur la ligne d’arrivée du Marathon de New York, un coureur souriant s’avance, médaille autour du cou, encore marqué par l’effort.
Transphobie : que dit la loi en France ?
Tenir des propos injurieux ou moqueurs envers une personne en raison de son identité de genre réelle ou supposée constitue une infraction. En France, la transphobie est punie par la loi.
➡️ 1 an de prison et 45 000 € d’amende pour une injure transphobe (article 33 de la loi du 29 juillet 1881).
➡️ 3 ans de prison et 75 000 € d’amende si l’injure est proférée publiquement, par exemple sur les réseaux sociaux.
🛈 En droit français, le terme « transphobie » désigne toute discrimination liée à l’identité de genre réelle ou supposée, y compris envers les personnes non binaires. Même si le mot ne reflète pas toujours la diversité des identités, il reste la qualification juridique retenue pour ce type de propos.
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Résultat marathon de New York 2025, catégorie non binaire : Daniel Mata
Sur la photo officielle partagée par l’organisation, on distingue un athlète concentré, bras de compression noirs, regard rempli de fierté après avoir franchi un des marathons les plus mythiques de la planète.
Ce coureur, c’est Daniel Mata, vainqueur de la catégorie non binaire sur l’édition 2025 du TCS New York City Marathon, avec un temps remarquable de 2 h 41 min 39 s.
Une performance sportive solide, qui ferait rêver bien des coureurs quel que soit leur genre.
Daniel Mata, une victoire sportive… au milieu d’un débat
Le Marathon de New York a ouvert une catégorie non binaire en 2021. Depuis, chaque édition ravive les débats. En 2025, l’annonce de la victoire de Daniel Mata sur les réseaux sociaux officiels a, une fois de plus, suscité des réactions très contrastées. D’un côté, de nombreux coureurs et marques spécialisées ont salué avec enthousiasme la performance, mettant en avant le chrono impressionnant et l’engagement personnel de l’athlète. De l’autre, un flot de commentaires critiques a remis en question la légitimité même de cette catégorie, certains allant jusqu’à contester son existence. Face à cette vague de réactions, l’organisation du marathon a dû rappeler fermement ses règles en matière de modération, en publiant ce message : « Nous ne tolérons pas les propos discriminatoires ni les attaques personnelles. » Une manière claire de réaffirmer que, dans le sport comme ailleurs, c’est la performance et le respect qui doivent primer.
Une course maîtrisée de bout en bout
Terminer un marathon en 2 h 41 min sur un parcours aussi exigeant que celui de New York, avec ses ponts, ses faux plats et ses nombreux virages, relève d’une véritable performance. Cela nécessite une gestion de l’allure au millimètre, une endurance hors norme, et un mental d’acier, en particulier dans les derniers kilomètres à travers Central Park, connus pour leur difficulté. Pour donner un ordre d’idée, courir 42,195 km en 2 h 41 min revient à maintenir un rythme moyen d’environ 3 minutes 48 au kilomètre. Ce n’est plus de la course loisir : on parle ici d’un niveau amateur très avancé, proche de l’élite.
Une image qui dit tout
Sur la photo diffusée par l’organisation, un athlète apparaît quelques instants après avoir franchi la ligne d’arrivée. La médaille pend autour de son cou, symbole d’un effort mené jusqu’au bout. Son visage raconte toute l’histoire du marathon : la fatigue qui pèse encore dans les traits, mais aussi cette satisfaction intense que seul un objectif accompli peut offrir. On devine presque le moment où la tension se relâche, où les jambes tremblent et où l’esprit réalise enfin que c’est terminé. À cet instant précis, ce n’est plus la douleur qui parle, mais la délivrance.
Les autres résultats du Marathon de New York 2025
La victoire masculine a été arrachée par Benson Kipruto (Kenya) en 2 h 08 min 09 s, après un sprint final acharné qui a vu son compatriote Alexander Mutiso franchir la ligne avec exactement le même temps (à 0,03 s près) — un scénario historique dans la course.
Côté féminin, Hellen Obiri (Kenya) a dominé l’épreuve avec un temps record de 2 h 19 min 51 s, établissant une nouvelle marque sur ce parcours.
Parallèlement, plusieurs amateurs venus du monde du trail s’étaient alignés pour « changer de terrain » et tenter de transformer leur endurance longue en vitesse sur ce 42,195 km emblématique. Enfin, malgré une météo qui paraissait menaçante en début de week‑end, les conditions n’ont pas transformé l’épreuve en véritable défi d’inondation, et la course a pu se dérouler dans un cadre globalement favorable.
En résumé, ce que cette victoire change pour le running
En introduisant une catégorie non binaire, le Marathon de New York a ouvert une brèche dans le paysage du running mondial : celle d’une course où chacun peut trouver sa place, sans avoir à renoncer à ce qu’il est. Il ne s’agit pas d’opposer les catégories, mais bien de reconnaître les identités, d’offrir un cadre où chaque coureur ou coureuse peut se sentir légitime, vu, respecté. Car courir, au fond, c’est toujours plus qu’un simple effort physique. C’est une manière de repousser ses propres limites, de prendre sa place dans le monde, de tracer une trajectoire singulière. On court pour s’affirmer, pour exister, pour écrire une histoire qui nous ressemble. Et dans cette histoire, 2 h 41 min 39 s, quel que soit le dossard ou la catégorie, reste une performance impressionnante.
Parfait ! Voici une F.A.Q. complète, claire et pédagogique sur les notions de transgenre, non binaire, transphobie et droit français — adaptée à ton site trail, sans jargon, et prête à intégrer dans un article ou une page dédiée.
F.A.Q. – Identité de genre, non-binarité et droit français
🔹 Qu’est-ce que ça veut dire « non binaire » ?
Être non binaire, c’est ne pas se reconnaître dans les catégories traditionnelles « homme » ou « femme ». Cela peut vouloir dire se sentir un peu des deux, ni l’un ni l’autre, ou fluctuer entre les genres. Ce n’est pas un effet de mode : c’est une réalité vécue, reconnue par les institutions de santé, les milieux scientifiques et les droits humains.
🔹 Est-ce la même chose que « transgenre » ?
Pas exactement, mais les personnes non binaires sont incluses dans la définition large de la transidentité. Être transgenre, au sens large, c’est avoir une identité de genre différente de celle assignée à la naissance. Cela inclut donc :
- les femmes trans (assignées garçons à la naissance),
- les hommes trans (assignés filles à la naissance),
- et les personnes non binaires.
C’est cette vision inclusive qui est reconnue par la loi française, les associations et les institutions de défense des droits.
🔹 Pourquoi une catégorie non binaire au marathon de New York ?
Pour que les personnes non binaires puissent courir sans devoir mentir ou se forcer à cocher “homme” ou “femme”. Ce n’est pas une faveur, c’est une reconnaissance. Le sport évolue : comme il existe des catégories handisport, par âge, ou par niveau, il est logique que l’identité de genre soit prise en compte quand elle est revendiquée par les personnes concernées.
🔹 Est-ce que critiquer cette catégorie, c’est transphobe ?
Tout dépend du ton et de l’intention. Mais se moquer, tourner en dérision ou qualifier cette reconnaissance de “ridicule” peut constituer une forme de transphobie ou de LGBTphobie. Ce ne sont pas des “opinions neutres” : ce sont des propos qui peuvent blesser, marginaliser, ou décourager des personnes déjà peu visibles. En France, la transphobie est punie par la loi, même si elle se manifeste sous forme d’ironie ou de mépris voilé.
🔹 Que dit la loi française ?
La loi protège toute personne contre les discriminations liées à son identité de genre réelle ou supposée, y compris les personnes non binaires.
Voici les sanctions prévues :
- 🔹 1 an de prison et 45 000 € d’amende pour une injure non publique à caractère transphobe.
- 🔹 3 ans de prison et 75 000 € d’amende si l’injure est publique (ex. : commentaire sur les réseaux sociaux).
🔹 En résumé ?
👉 Une personne non binaire a toute sa place dans une compétition sportive.
👉 La loi française reconnaît son identité.
👉 Se moquer de cette existence, c’est contribuer à un climat d’exclusion — et ce n’est pas acceptable.
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