Le 12 avril 2026, plus de 50 000 coureurs fouleront les pavés d’une capitale transformée en musée vivant
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Courir un marathon, c’est souvent un combat contre soi-même. Mais à Paris, c’est aussi un voyage à ciel ouvert, une immersion dans un patrimoine historique et artistique unique. Chaque foulée sur le bitume parisien vous fait traverser des siècles d’histoire et des cartes postales vivantes. Le 12 avril 2026, pour la 49e édition du Schneider Electric Marathon de Paris, 55 000 coureurs vont vivre bien plus qu’une course : un pèlerinage sur l’une des plus belles scènes du monde.
Des Champs-Élysées au bois de Boulogne, de Notre-Dame à la Tour Eiffel, chaque kilomètre vous rappellera pourquoi Paris est Paris. Voici pourquoi cette course est bien plus qu’un simple 42 km.
Courir le marathon de Paris : son départ, une descente vers l’histoire
La magie commence dès le top départ, à 7 h 55 pour les handisports, 8 h 10 pour les élites. Vous vous tenez sur les Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe dans le dos, le Louvre devant vous, les pavés dorés par la lumière du matin. C’est un moment suspendu, comme un ralenti dans un film. Et quand le coup de feu retentit, ce n’est pas juste une course qui commence : c’est un plongeon dans les artères d’une ville millénaire.
Première moitié : entre palais, révolutions et bouffées de verdure
Après la place de la Concorde et la rue de Rivoli, vous filez le long du Louvre. Vous traversez la Bastille, puis entrez dans le bois de Vincennes. Le château vous salue au passage, comme pour vous rappeler que Paris fut autrefois capitale de rois et de révolutions.
C’est là, entre le 10e et le 25e kilomètre, que le rythme se stabilise. C’est aussi là que la beauté du cadre vous aide à oublier la difficulté. Car au marathon de Paris, l’environnement vous porte.
Seconde moitié : courir au cœur des cartes postales
Retour vers la Seine, passage mythique devant Notre-Dame, puis remontée des quais bordés d’histoire. Vous êtes fatigué, mais votre esprit, lui, est en éveil. Tour Eiffel, musée d’Orsay, Trocadéro… chaque monument agit comme un ravitaillement mental. La ville devient complice. Elle vous encourage.
Puis arrive le bois de Boulogne. Le silence du parc tranche avec le tumulte du centre-ville. Les derniers kilomètres sont les plus durs, mais aussi les plus denses émotionnellement. Et soudain, vous apercevez l’avenue Foch. La ligne d’arrivée. La délivrance.
Une organisation au service de la performance
Tout est pensé pour vous permettre d’aller au bout. Ravitos tous les 5 km, équipes médicales, épongeages, animations musicales… Paris vous soigne. Le temps limite est de 6 heures. Après cela, le chrono s’arrête, mais les souvenirs restent.
S’inscrire : entre course aux dossards et parcours du combattant
Chaque année, les inscriptions s’envolent. 149 euros le dossard au tarif final. Les plus malins s’inscrivent tôt, ou choisissent un dossard solidaire (420 euros collectés pour une cause) ou un pack via tour-opérateur (hébergement + dossard garanti).
Depuis 2024, le certificat médical est remplacé par le PPS (Parcours Prévention Santé), un questionnaire à remplir en ligne. Simple, rapide, mais obligatoire.
Un week-end complet pour vivre le running autrement
Trois jours avant le départ, le salon Run Experience vous ouvre ses portes à la Porte de Versailles. Exposants, athlètes, tests produits, conférences… c’est le camp de base de tous les passionnés. Vous y retirez votre dossard (obligatoire), mais vous y rechargez aussi votre motivation.
Le samedi, place aux enfants (Marathoon’s) et au fun (Run For All, un 5 km solidaire accessible à tous). C’est l’occasion de partager l’événement en famille, entre amis, en dehors du stress du chrono.
Les records à battre, mais pas à tout prix
En 2021, Elisha Rotich a couru en 2 h 04 min 21 s. En 2022, Judith Jeptum a signé un 2 h 19 min 48 s. En 2025, Benard Biwott (2 h 05 min 25 s) et Bedatu Hirpa (2 h 20 min 45 s) ont frôlé les records.
Mais le plus beau record, c’est celui que vous battrez contre vous-même. Celui qui vous fera passer du statut de coureur à celui de marathonien. Et rien que pour ça, Paris mérite d’être vécu.
Courir Paris, ce n’est pas juste finir un marathon
Courir Paris, c’est gravé. Une expérience physique, mais aussi esthétique. C’est voir la ville autrement. C’est faire corps avec l’histoire. C’est, pour un matin, devenir une partie vivante du décor.
Que vous soyez traileur venu tenter l’asphalte, marathonien en quête de chrono ou rêveur en quête de sens, Paris vous tend les bras. Il ne reste plus qu’à répondre présent.
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