Ecouter cet article sur l’UTMB
Il ne regrette rien.
Ni la Coupe du monde, ni les podiums, ni l’adrénaline des départs de sprint. Depuis qu’il a rangé la carabine et les skis, ce champion vit à un autre rythme. Plus calme, plus libre, mais pas forcément plus lent. Et surtout, une idée commence à le chatouiller sérieusement : courir l’UTMB.
Derrière le sourire du retraité heureux se cache encore une volonté de fer. Même si la pression des résultats s’est envolée, l’appel de l’effort, lui, reste intact. Comme beaucoup d’ex-biathlètes, il a gardé un goût certain pour les longues sorties, les chemins cabossés, la fatigue qui fait du bien. Mais avec lui, rien n’est jamais fait à moitié.
PUBLICITÉ, IDEE CADEAU DE NOEL UTILE
Du biathlon au trail : une transition logique
Pour les amateurs de sports d’endurance, le passage du biathlon au trail n’a rien d’étonnant. Ce sont deux disciplines sœurs, nourries à la VO2max, aux longues heures d’entraînement, à la gestion mentale et à la précision dans l’effort. Alors oui, ce champion pourrait bien troquer son dossard de poursuite pour celui d’un ultra.
Il ne partira pas tout de suite à l’assaut des 170 km du Mont-Blanc. Il le dit lui-même : il veut commencer “modeste”, avec des formats d’une vingtaine de kilomètres. Mais le regard brille. Il sait très bien que lorsqu’on commence à accrocher un dossard, les kilomètres s’allongent vite. Et quand on a le mental pour résister à une mass-start de Coupe du monde… on peut tenir un col de plus.
Adidas en partenaire, les sentiers en horizon
Toujours sous contrat avec Adidas, il garde un lien solide avec le sport professionnel. Et ça tombe bien : la marque aux trois bandes est très active dans le trail. On l’imagine déjà sous la bannière d’Adidas Terrex, à arpenter les sentiers du Lavaredo, de la Transalpine, ou pourquoi pas, de Chamonix. Car il le glisse, presque comme une blague, mais pas tant que ça : “Si les organisateurs de l’UTMB veulent m’offrir un dossard, qu’ils n’hésitent pas !”
Une phrase dite avec le sourire… mais qui résonne comme une invitation lancée au monde du trail. La transition est toute trouvée. L’UTMB a toujours aimé les histoires fortes, les passages de relais entre disciplines, les grands noms venus d’autres mondes. Après les routards, les skieurs, les aventuriers, pourquoi pas un roi du biathlon ? D’autant plus que le public français l’adore. Chamonix lui tend les bras.
Un champion hors normes en quête d’une nouvelle intensité
Dans son palmarès, on compte 5 titres olympiques, 134 victoires en Coupe du monde, 5 gros globes de cristal et 23 titres mondiaux. Mais au-delà des chiffres, il y a surtout une carrière maîtrisée de bout en bout, une régularité stupéfiante et une personnalité attachante. Souriant, précis, populaire… il a tout pour réussir aussi dans le trail.
Reste à savoir si le cœur y est, si la passion naîtra vraiment. Mais les premiers signes sont là : des envies de courses en montagne, un calendrier allégé, une liberté retrouvée. Il faudra surveiller les listings d’inscription dans les années à venir. Car quand ce champion décide de s’y mettre, ce n’est jamais pour faire de la figuration.
Source
Lire aussi
- Petite méthodologie pour courir avec ses nouvelles chaussures de trail
- TRANSITION : que faire entre deux préparations trail
- Transition minimaliste : prenez le temps !
- Comment passer du trail au triathlon ?






