Comme pour tout trail de renommée internationale (même si aucun n’arrive au niveau de l’UTMB), il y a tout un programme anti-dopage qui est mis en place.
Ce n’est pas un programme qui remplace les règles en vigueur en matière de lutte antidopage. Il va plutôt les renforcer en amont et en aval de la compétition (pendant également, d’ailleurs). En quoi consiste-t-il ?
dopage utmb ? Les contrôles antidopage sur l’UTMB se font notamment à travers le programme Quartz Event. Nous en avons déjà parlé il y a plusieurs mois.
Contre le dopage : le programme Quartz Event sur l’UTMB
En gros, il s’adresse à chaque participant qui s’engage à déclarer au programme.
« Tout antécédent médical et/ou pathologie notamment ceux pouvant accroître les risques pendant la compétition, L’utilisation de traitements réguliers ou de médicaments ou de compléments alimentaires au moins durant les 30 jours précédant le début de la compétition, et toute demande ou utilisation d’une substance ou méthode soumise à une Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutique (AUT). »
En parallèle, chaque participant doit accepter, à partir de 30 jours avant la course et jusqu’à 15 jours après, d’avoir des prélèvements urinaires, sanguins, capillaires ou salivaires.
Cela va sans dire, mais ils doivent bien sûr respecter la liste des interdictions 2022 qu’on trouve dans le code mondial antidopage.
Egalement, s’il ont reçu une perfusion de fer par intreveinese dans les deux mois qui précèdent la course, ils ne peuvent pas participer. Dans les 7 jours qui précèdent la course et pendant celle-ci, ils ne peuvent pas recevoir de perfusion, inhaler du gaz, consommer des glucocorticoïdes, ou toute hormone de synthèse de la thyroïde (sauf s’il s’en sont faits retirer un bout au moins). Enfin, dans les 24 heures qui précèdent la course, les béta-2-agonistes, les antalgiques et les antiinflammatoires sont également interdits (si on contrôlait ça sur le peloton, on aurait probablement un paquet de sanctions et de disqualifications).
Ils doivent aussi pouvoir répondre aux convocations des experts du programme. transmettre tous les formulaires de contrôle antidopage.
dopage utmb
Enfin, tout coureur est susceptible d’être soumis à un contrôle antidopage avant, pendant ou après la course. Après, je ne pense pas qu’ils ont les moyens (humains et matériels) de contrôler de manière aléatoire le peloton (déjà que pour les contrôles de matos, ils manquent de bras, les pauvres…). Et il est à noter qu’en cas de refus, il sera sanctionné comme s’il était convaincu de dopage (ce qui ne me choque pas plus que ça, finalement).
Le dopage chez les amateurs, pas les élites
On se rend compte que si le programme est aussi sévère qu’il y paraît sur le papier, il y a peu de chances de passer à travers les mailles du filet. Et paradoxalement, je reste avec mon idée que finalement, le dopage est catastrophique dans le trail, mais pas chez les élites. Plutôt chez les amateurs qui ont un bon niveau et qui veulent grapiller quelques places. Là, ça devient dangereux et grave.
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