Si ce n’est pas l’organisateur c’est le maire. Si ce n’est pas le maire, c’est le préfet.
Depuis le mois de mars, on compte un nombre incalculable d’annulations en cascade.
Coronavirus & trail : principe de précaution
Cette pandémie mondiale a marqué le monde du sport d’une pierre noire. Sous prétexte du principe de précaution, c’est tous les coureurs qui sont obligés de voir leurs compétitions au mieux reportées, au pire annulées.
Bien souvent, les remboursements sont inexistants car bien sûr il s’agit d’une décision n’émanant pas de l’organisation. On en a marre, on voudrait retrouver nos courses ! Stop aux annulations !
Coronavirus & trail : aimer la compétition ce n’est pas un péché
Avant tout nous allons éviter tous ces raisonnements de « bobo » qui se cachent derrière des postures. « Oui, la compétition c’est pas obligatoire, on va enfin retrouver le plaisir de courir pour soi etc. » On les voit fleurir partout ces commentaires sur les réseaux sociaux. Comme si c’était un grave péché de prendre du plaisir en compétition aussi !
Les courses nous permettent de nous tester, de savoir où en est notre entrainement et de sprinter pour battre un camarade !
Coronavirus & trail : marre d’être infantilisé
Le plus rageant dans ces annulations, c’est l’infantilisation. Le préfet joue le rôle du père de famille qui ordonne à ses enfants de ne pas aller jouer à coté de la piscine parce qu’ils pourraient tomber ou faire tomber d’autres personnes. Mais enfin, le risque 0 n’existe pas ! Même sans COVID-19. On veut quoi un monde aseptisé ? Ou il faut absolument jamais prendre de risques ? Cela risque d’être bien triste.
Quid de la pédagogie ?
Si, au lieu de la facilité de l’annulation on passait plus de temps à expliquer aux gens comment ne pas être contaminé et comment ne pas contaminer à notre tour ? Alors oui, c’est plus long et ça coute plus cher. Mais clairement, c’est moins liberticide. Nous demandons aux autorités de faire confiance aux coureuses et aux coureurs qui sont eux aussi mères et pères de famille.
Coronavirus & trail : ok pour le port du masque
Aussi, encore aujourd’hui on ne sait que trop peu de choses sur cette maladie et sur sa contagion. Certains experts affirment que le virus pourrait également se propager dans l’air, dans ce cas quel est l’intérêt de respecter ces fameux gestes barrières.
Malgré cela, les coureurs sont prêts à porter le masque sur la zone de départ et sur la zone d’arrivée. Ils sont prêts à accepter toute mesures qui éviteraient les annulations systématiques.
Enfin, quand on voit certains évènements qui sont prêts à accueillir 9000 personnes comme le spectacle nocturne Puy du Fou, on est vraiment l’impression d’être la dernière roue du carrosse. Quand on voit comment les supporters de foot célèbrent la victoire de leurs équipes dans la liberté la plus totale, on se demande vraiment pourquoi nous qui courrons dans la nature, devrions être la victime du « tout-répressif » prôné par le gouvernement.
Si cette tendance à l’annulation automatique de toutes les courses continue, alors nul doute que les coureurs risquent d’en avoir assez et pourquoi pas organiser leurs propres courses, sans autorisation préalable. Car au final, on se demande vraiment si nous avons besoin d’eux pour aller courir dans la nature avec nos camarades. Pas si sûr.