Depuis sa disparition le 10 avril à Vivonne, l’inquiétude est immense. Alors que les médias généralistes évoquent la piste d’un enlèvement, la communauté trail, elle, s’interroge sur un autre scénario : et si Agathe avait été victime d’un accident lié à son état de santé fragilisé ? Une nouvelle donnée vient renforcer cette hypothèse : elle était en arrêt maladie depuis deux mois, comme l’a confié une voisine l’ayant croisée juste avant sa sortie.
Agathe Hilairet disparue
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Une information nouvelle qui interroge
Jeudi matin, peu avant 10h30, Agathe quitte le domicile de ses parents pour aller courir. Elle échange quelques mots avec une voisine, à qui elle indique être en arrêt maladie depuis deux mois. Une confidence anodine, mais qui prend aujourd’hui une dimension particulière.
Pourquoi cet arrêt ? Était-il en lien avec sa santé physique, psychologique, ou une combinaison des deux ? Si le motif exact reste confidentiel, cette donnée oriente les regards vers une possible vulnérabilité au moment de sa disparition.
Une santé fragile connue
L’appel à témoins diffusé par la gendarmerie mentionne une corpulence « très mince » et précise qu’Agathe pèse 35 kg pour 1,65 mètre. Cette information, inhabituelle dans ce type de communication, a immédiatement attiré l’attention.
Agathe avait elle-même évoqué publiquement son combat contre l’anorexie sur ses réseaux sociaux. Elle y décrivait une maladie qui l’accompagnait depuis l’adolescence. Pour certains traileurs locaux, cela change la perspective : « Ce n’est pas une disparition inexpliquée, c’est peut-être le corps qui a lâché », glisse un coureur de la Vienne.
Pas une débutante, mais une coureuse en reprise
Agathe Hilairet n’est pas une joggeuse occasionnelle. Elle était membre du club Vivonne Loisirs et courait régulièrement, souvent sur des circuits de 15 à 20 km. Mais selon ses propres publications sur Strava, elle était en reprise progressive après plusieurs années d’arrêt, avec des sorties longues mais modérées. Le 26 mars, elle enregistrait encore 17 km en 1h45.
Si son niveau technique était là, l’endurance profonde — et surtout les réserves physiologiques — étaient peut-être en décalage. C’est là que l’arrêt maladie devient un élément-clé.
Un scénario plus crédible qu’un enlèvement ?
Dans les groupes de trail et forums spécialisés, le scepticisme est grand face à la piste de l’agression ou de l’enlèvement. Les discussions s’orientent davantage vers un malaise, un effondrement physique, voire un acte personnel dans un moment de détresse, hypothèse suggérée avec prudence.
D’autant qu’Agathe ne portait ni montre GPS, ni traceur, ce qui complique considérablement le repérage de son trajet.
La zone de Voulon, où son téléphone a été localisé une dernière fois, est quadrillée sans relâche par 150 personnes : gendarmes, pompiers, militaires, et membres de son club. Le terrain est difficile, vallonné, mêlant haies, rivières et cultures. Mais l’effort continue.
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Cet article s’appuie sur des informations rendues publiques, notamment par une voisine, et relayées par plusieurs médias nationaux. Il ne vise à accuser personne ni à spéculer, mais à donner la parole à la communauté trail, souvent absente des analyses médiatiques. Par respect pour Agathe Hilairet et sa famille, nous appelons à la retenue dans les commentaires et au respect de la personne disparue