Agathe Hilairet, passionnée de course à pied, a disparu le 10 avril 2025 lors d’un footing dans la Vienne. Son corps a été retrouvé le 5 mai dans un sous-bois. Malgré une autopsie peu concluante, l’analyse de sa montre GPS et des données biométriques ont orienté l’enquête vers une hypothèse criminelle. L’écart entre le lieu estimé du décès et celui de la découverte du corps, la hausse brutale de son rythme cardiaque et la position de son corps alimentent de nombreux doutes sur une mort naturelle.
Agathe Hilairet
Agathe Hilairet, rappel des faits : une joggeuse expérimentée portée disparue
Le 10 avril 2025, Agathe Hilairet, 28 ans, s’élance pour un footing habituel près de Vivonne (Vienne). Elle est décrite comme une coureuse expérimentée, habituée à parcourir entre 15 et 20 km à chaque sortie, selon son profil sur Strava. Ce jour-là, elle ne revient pas. Très vite, son père donne l’alerte. Une centaine de gendarmes sont mobilisés, sans résultat immédiat.
Un mois plus tard, une découverte glaçante
Le 5 mai, le corps d’Agathe est retrouvé dans un sous-bois. L’état avancé de décomposition empêche les médecins légistes de déterminer les causes précises de la mort. Mais la montre connectée qu’elle portait lors de sa sortie s’avère décisive. Les experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) y découvrent un pic soudain de fréquence cardiaque avant l’arrêt, et un point GPS différent de celui où le cadavre a été localisé.
Une montre GPS au cœur de l’enquête
C’est un détail que les traileurs et joggeurs connaissent bien : une montre connectée enregistre non seulement la distance et la vitesse, mais aussi la fréquence cardiaque et la position GPS. Dans le cas d’Agathe, ces données révèlent une anomalie inquiétante. Son cœur s’emballe de manière inhabituelle juste avant de cesser de battre, ce qui pourrait indiquer un stress intense, une fuite ou un combat. De plus, le lieu du décès estimé grâce aux données GPS se situe à 100 mètres du lieu de la découverte du corps. Ce décalage, couplé à une position « incompatible avec une chute naturelle », renforce l’idée d’une intervention extérieure.
Cette information révélée par BFM nous surprend car uTrail avait révélé que sa montre était cassée.
Des questions encore sans réponse
Pourquoi le corps aurait-il été déplacé ? Qui aurait pu la suivre ou l’agresser ? A-t-elle été victime d’un acte prémédité ou d’une mauvaise rencontre ? Les enquêteurs n’excluent désormais plus aucune piste, mais l’enquête s’oriente résolument vers l’hypothèse criminelle.
La course à pied en question : faut-il s’inquiéter ?
Ce drame relance une question délicate : les femmes sont-elles en sécurité lorsqu’elles courent seules, en nature ou même sur route ? Ce n’est pas la première fois qu’une coureuse disparaît tragiquement en France. Même si ces cas restent rares, ils rappellent que la vigilance reste de mise, même lorsqu’on est équipé d’un GPS.
uTrail rappelle régulièrement que les femmes ne sont pas les seuls concernées par ces faits divers.
Résumé, ce qu’il faut retenir du décès de Agathe Hilairet
Agathe Hilairet, joggeuse expérimentée de 28 ans, a disparu le 10 avril 2025 lors d’un footing dans la Vienne. Son corps a été retrouvé près d’un mois plus tard dans un sous-bois. Longtemps restée introuvable, notamment à cause d’une montre GPS apparemment endommagée, elle n’a pu être localisée en direct. Toutefois, les données extraites plus tard par l’IRCGN ont révélé une hausse brutale de la fréquence cardiaque avant le décès et un écart entre le lieu supposé de mort et celui de la découverte du corps. Ces éléments renforcent l’hypothèse d’un acte criminel, désormais considérée comme la piste principale par les enquêteurs.
FAQ
Est-ce que la montre GPS d’Agathe a permis de connaître précisément ce qui s’est passé ?
Non, mais elle a fourni des indices essentiels : un pic de fréquence cardiaque, une localisation décalée et un arrêt brutal.
Est-ce que ce type d’analyse est fréquent dans les enquêtes ?
De plus en plus. Les montres GPS et les applications comme Strava ou Garmin Connect peuvent aider à retracer des parcours et des comportements.
Les femmes doivent-elles éviter de courir seules ?
Ce n’est pas une fatalité, mais il est recommandé de partager sa position en direct, d’éviter les zones isolées, et de prévenir un proche de son itinéraire.
Y a-t-il eu des interpellations ?
À ce jour, aucune arrestation n’a été confirmée. L’enquête se poursuit.
Sources vérifiables
– BFMTV – Article du 21 juin 2025