Une minorité de chasseurs fait capoter le trail des Forts
“Nous sommes malheureusement contraints d’annuler le Fort en Trail du Dimanche 4 novembre 2018. Aucun accord n’a pu être trouvé avec l’une des sociétés de chasse”. C’est ainsi qu’est présentée la nouvelle par l’organisateur du trail des Forts.
Le trail des Forts devait se courir ce dimanche 4 novembre 2018. L’évènement concernait deux parcours : le 24km et le 10km au sud de Nancy autour et dans un fort construit au XIXe siècle, dominant la Moselle.
Naturellement, les organisateurs avaient prévu que dans cette période de chasse il fallait se concerter avec les groupes de chasseurs locaux car la forêt se partage raisonnablement.
Il avait été donc décidé que pour ce dimanche de chasse, exceptionnellement, les groupes de chasses devaient non pas annuler leurs parties de chasse mais se placer dans une zone plus éloignée du parcours du trail.
Les négociations entre l’organisation du Trail des forts a abouti avec 3 associations de chasseurs sur 4, la dernière n’a pas voulu en démordre et ne veut pas s’éloigner de la zone du parcours.
“Les chasseurs ne pouvaient pas arrêter de tuer des animaux juste 4 heures ???”
Par conséquent explique Julien Labdant l’organisateur à l’Est Républicain “la préfecture de Meurthe-et-Moselle n’a pas autorisé la tenue de la manifestation…”.
Quel dommage pour les inscrits à la course, qui lâchent leurs commentaires sur les réseaux sociaux.
Les anti-chasses peuvent s’exprimer :
– “Les chasseurs ne pouvaient pas arrêter de tuer des animaux juste 4 heures ???”
– “Je vais prendre mon permis de chasser…le chasseur…ils tirent bien sur sur les vttistes…traileurs…”
Tandis que les certains saluent la sagesse de l’organisation :
– “Heureux de savoir que vous avez préféré le choix de la sécurité, vous faites preuve d’intelligence et d’esprit sportif ça ils ne l’auront pas.”
En tout cas, l’organisation promet le remboursement aux inscrits s’ils le souhaitent, et à ceux qui veulent participer à la première édition du Fort en Trail de venir le 3 mars au même endroit, après la fin de la saison de chasse.
Pour la deuxième édition, Julien Labdant espère un accord avec les groupes de chasseurs, cet incident ayant eu au moins le mérite d’ouvrir les canaux de communications entre les deux communautés.