Suite à un grave accident sur la Transvulcania, une petite fille de 4 ans risque de perdre sa jambe. De nombreuses voix s’élèvent pour signaler le comportement de négligence et le manque de professionnalisme de la part des organisateurs.
C’est un évènement indigne dont les organisateurs n’auraient voulu ne jamais avoir à parler.
Vers 18h, au départ du kilomètre vertical de la Transvulcania ce dimanche 14 mai 2017, la foule s’amasse autour de l’écran géant pour regarder la course. Des athlètes, du public mais aussi des familles avec enfants.
Tous sont là pour participer à un évènement convivial et festif.
Le vent est assez fort. Phénomène connu dans le port de Tazacorte pourtant spot de windsurf et kitesurf. Les organisateurs savent-ils que le système autour de l’écran géant est instable ?
Aucune précaution supplémentaire n’est prise. Personne ne fait attention à la surface que représente l’écran et sa prise au vent. Soudain c’est le drame.
Une rafale fait trembler puis chavirer le dispositif en plein sur la foule amassée devant l’écran.
Une petite fille de 4 ans et sa mère sont écrasées sous le poids de la structure. Tout le monde crainte le pire. La petite fille est extraite mais sa jambe gauche a été écrasée, elle sera transportée d’urgence en soins intensifs où sa jambe sera opérée.
Sa mère Marie Pinto s’en tire heureusement qu’avec une entorse.
Marie est en colère. Sa fille pourra-t-elle courir ou même marcher normalement ?
Alors que les organisateurs tentent de calmer le jeu en proposant à la mère de rembourser les billets d’avions et l’hébergement là où les assurances devraient entrer en jeu, de nombreuses voix s’élèvent pour signaler le comportement de négligence et le manque de professionnalisme de la part des organisateurs.