La fête du trail s’est ternie pour plusieurs participants de la SaintéLyon 2025.
Un coureur est décédé sur le parcours de la SaintéSprint, à quelques kilomètres de l’arrivée. Ce drame a bouleversé la communauté et rappelle, s’il le fallait, que ces épreuves de nuit et d’hiver comportent une part de risque. Sans chercher à mettre ces faits sur le même plan, d’autres traileurs ont, dans un tout autre registre, vu leur expérience gâchée par une série d’actes de vandalisme : plusieurs voitures ont été fracturées dans les rues de Lyon, notamment autour de la Halle Tony Garnier, au moment même où les coureurs finissaient leur course ou allaient récupérer leurs affaires.
Publicité, la Garmin fēnix 7 Pro Solar est à -41% pour Noël
lien affilié

Des vols ciblés, des voitures vandalisées et fracturées sur les parkings de la SaintéLyon
Dans plusieurs groupes de coureurs, les récits s’accumulent : vitres brisées, valises volées, sacs disparus. Certains évoquent la perte de matériel de trail, d’autres déplorent le vol d’objets personnels sans grande valeur marchande mais à forte valeur sentimentale. L’un des cas les plus commentés est celui d’une voiture visitée alors que la coureuse venait à peine de finir son épreuve. Il ne restait rien dans l’habitacle, pas même une boîte à tartines ou les vêtements sales de la course.
Une zone déjà connue pour les risques de vandalisme
Plusieurs personnes affirment que la zone entre la Halle et le Rhône est réputée pour les effractions. Un coureur rapporte que les agents de police eux-mêmes n’étaient pas surpris en prenant sa plainte. « Vous étiez à la SaintéLyon ? », lui aurait-on lancé, comme si le lien entre l’événement et les vols était déjà bien établi. La mobilisation importante des forces de l’ordre pour sécuriser le parcours pourrait laisser certains secteurs plus vulnérables.
Un problème récurrent ?
Selon plusieurs intervenants, ces faits ne sont pas nouveaux. Des incidents similaires auraient déjà été signalés lors d’éditions précédentes, sans qu’ils aient pour autant dissuadé les participants de revenir. Certains évoquent des années sans aucun souci, mais la répétition des cas semble aujourd’hui inquiéter de plus en plus de coureurs.

Faut-il renoncer à la SaintéLyon pour autant ?
Dans les commentaires, la discussion se tend : faut-il éviter la SaintéLyon à cause de cela ? Pour beaucoup, la réponse est non. Le plaisir de courir cet ultra hivernal mythique reste intact, à condition de prendre des précautions. Les recommandations les plus fréquentes : éviter de laisser des affaires visibles, privilégier les parkings souterrains sécurisés, ou venir en train et transports en commun.
Entre prévention et fatalisme
Des voix s’élèvent pour rappeler que ces problèmes ne sont pas spécifiques à Lyon. Partout en France, lors d’événements sportifs ou culturels, les grands rassemblements attirent aussi leur lot de délinquance opportuniste. Reste que pour les coureurs qui vivent ces mésaventures, le goût amer d’une fin de course gâchée peut marquer durablement.
L’organisation, de son côté, n’a pour l’instant pas communiqué sur ces incidents. À un an de la prochaine édition, certains espèrent des mesures plus visibles ou des recommandations renforcées, afin d’éviter que ces actes isolés ne viennent entacher l’image d’une épreuve emblématique du calendrier trail.
Un conseil simple mais efficace pour vos voitures sur la SaintéLyon
A la SaintéLyon, ne laissez rien de visible dans votre voiture.
Et si vous en avez la possibilité, privilégiez un parking surveillé ou souterrain à proximité de la Halle Tony Garnier. Le prix d’un stationnement sécurisé sera toujours inférieur à celui d’une vitre cassée ou d’un sac volé.
Source
Lire aussi
- Montpellier, trail désormais interdit!
- Sur un trail, on demande à des bénévoles de faire de la délation
- Tout savoir sur le village-Expo du Trail Running de la saintéLyon
- Un problème de parking gâche le plaisir des traileurs !
- Témoignage d’un traileur en slip en direct d’un parking plein boue..





