Ariane Brodier agressée deux fois en quelques jours : ce que l’on sait
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L’animatrice et humoriste Ariane Brodier traverse une période d’une extrême violence. En l’espace de quelques jours, elle a été victime de deux agressions distinctes. La première s’est déroulée lors d’un footing dans la nature, la seconde, quelques jours plus tard, a été qualifiée par ses propres mots de « violente au point de laisser des séquelles physiques lourdes ».
Une première attaque lors d’une sortie trail en pleine nature. La video de Ariane Brodier.
Le jeudi 20 novembre 2025, alors qu’elle s’entraînait seule, Ariane Brodier a été attaquée par plusieurs chiens non tenus en laisse. Selon ses propres déclarations sur Instagram, elle aurait été mordue à la main et au mollet. Les blessures, profondes et soumises à un risque élevé d’infection, nécessitent depuis des soins réguliers par une infirmière. Les médecins ont envisagé une intervention chirurgicale pour traiter ces plaies, mais ont pour l’instant opté pour une surveillance étroite et des pansements fréquents.
Ariane Brodier a clairement exprimé sa volonté de porter plainte contre les propriétaires des chiens, rappelant au passage que laisser un chien en liberté en pleine nature est interdit, en particulier lorsqu’il présente un risque pour autrui. Elle a souligné l’irresponsabilité de la propriétaire, qui avait pourtant reconnu que son chien avait des antécédents de maltraitance. Une raison de plus, selon l’animatrice, de le garder sous contrôle.
Une seconde agression, d’une toute autre nature
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Le dimanche 23 novembre, soit trois jours après l’épisode canin, Ariane Brodier a été victime d’une autre agression, cette fois-ci humaine. Dans un nouveau message posté sur Instagram, elle parle d’un acte d’une « violence extrême ». Si elle a choisi de ne pas détailler les circonstances, elle a tout de même révélé avoir subi un traumatisme physique sérieux : nez cassé, douleurs cervicales, et probablement un choc psychologique tout aussi profond.
Prise en charge rapidement par les secours, elle a tenu à remercier les équipes médicales, les pompiers, les gendarmes ainsi que les témoins qui lui sont venus en aide. Une nouvelle plainte a été déposée, et une enquête est désormais en cours pour faire la lumière sur ce qu’il s’est passé à Grabels, près de Montpellier.
Ébranlée par ces deux événements successifs, Ariane Brodier a déclaré vouloir prendre du recul avant de livrer davantage de détails. « Je n’ai ni la force, ni l’envie de rentrer dans les détails. J’ai besoin de me protéger, de me reposer et de prendre du recul », a-t-elle écrit à ses abonnés. Son message se termine sur une note de gratitude envers ceux qui lui ont envoyé leur soutien.
Une prise de parole courageuse qui relance le débat
Ces deux agressions relancent un débat latent sur la sécurité dans les espaces publics, qu’il s’agisse de la gestion des chiens dangereux ou de la violence physique dans le quotidien de femmes médiatisées. Ariane Brodier, en partageant son vécu, met en lumière deux problématiques importantes : la responsabilité des propriétaires d’animaux et la persistance de violences contre les femmes, même en pleine journée, même dans un cadre a priori anodin.
Ariane Brodier devait participer à la SaintéLyon
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FAQ, conduite à tenir en cas de rencontre ou d’attaque de chien
Que faire si l’on croise des chiens non tenus en laisse pendant une sortie en nature ?
La première règle est de rester calme et de réduire immédiatement sa vitesse. Un chien réagit souvent à la brusquerie : s’arrêter, descendre d’un trot rapide à la marche, garder les bras le long du corps et éviter le regard direct diminue fortement le risque d’attaque. Il est conseillé de parler doucement, d’un ton posé, pour montrer que l’on n’est pas une menace. Si les propriétaires sont présents, il faut leur demander calmement de rappeler leur chien. En cas d’insistance ou d’approche trop intrusive de l’animal, s’interposer avec un sac ou une veste peut créer une barrière visuelle sans geste agressif.
Comment reconnaître un chien potentiellement dangereux ?
Un chien qui fixe, se fige, hérisse le poil ou grogne est en situation de tension. S’il fait des cercles autour de vous ou s’approche en raideur, ce sont des signaux d’alerte. Le réflexe doit être d’éviter tout mouvement brusque et d’analyser la distance : si l’animal est loin, on se retire lentement ; s’il est proche, on reste immobile jusqu’à ce qu’il décroche son attention.
Comment réagir face à un chien qui charge ?
Ne pas courir, ne pas crier, ne pas tourner le dos. Si le chien fonce, il faut rester le plus immobile possible, utiliser un sac ou un bâton pour créer un point d’appui entre vous et l’animal, et tourner légèrement le corps pour protéger les zones sensibles. La position dite « de l’arbre », avec les pieds stables et les bras le long du corps, reste la plus efficace pour désamorcer un comportement agressif.
Faut-il prévenir quelqu’un lorsqu’on a rencontré des chiens dangereux ?
Oui. Signaler la rencontre aux autorités locales (gendarmerie, police municipale, mairie) permet de prévenir de futurs incidents. En trail comme en randonnée, certaines zones sont connues pour être à risque, et ces signalements peuvent être pris en compte dans la surveillance ou les campagnes de prévention.
Que faire immédiatement après une morsure de chien ?
Il faut s’éloigner calmement de l’animal, puis laver la plaie abondamment avec de l’eau et du savon pendant plusieurs minutes. Ensuite, il est impératif de consulter rapidement un médecin ou de se rendre aux urgences. Même une morsure légère peut entraîner des complications infectieuses graves. Un traitement antibiotique, une vérification du statut vaccinal (notamment antitétanique) et une surveillance sont nécessaires.
Faut-il faire constater la morsure médicalement ?
Oui. Le constat médical est essentiel. Il permet d’attester officiellement de la nature et de la gravité des blessures. C’est ce document qui fera foi si une plainte est déposée, ou si des suites judiciaires sont engagées. Il est aussi indispensable pour faire valoir ses droits auprès des assurances.
Doit-on porter plainte après une morsure ?
La plainte est fortement recommandée. Elle permet d’engager la responsabilité du propriétaire de l’animal et d’éviter qu’un incident similaire ne se reproduise. Déposer plainte aide aussi à enclencher une procédure d’évaluation du comportement du chien, voire sa déclaration en tant qu’animal dangereux si besoin.
Que faire si le propriétaire du chien nie sa responsabilité ?
Il faut recueillir un maximum de preuves : témoignages, photos de la blessure, traces GPS, vidéos, identités de personnes présentes. Même en l’absence d’aveux, les autorités peuvent établir la responsabilité en croisant les éléments. La présence du chien sans laisse ou muselière est en soi une infraction dans de nombreux cas.
Comment gérer le choc émotionnel après une morsure ?
Une morsure peut laisser des traces durables : peur de recourir, anxiété dans la nature, sentiment d’insécurité. Il est important de ne pas banaliser ces réactions. En parler à un professionnel de santé, reprendre l’activité de façon progressive, et éviter de s’isoler sont des étapes importantes vers la résilience.
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