Chasse Passion revient sur notre article Ouverture de la chasse : c’est reparti pour des semaines de galère pour les traileurs, essaie de nous discréditer mais s’enfonce.
L’article de Chasse Passion accuse uTrail de “putaclic*” et de “faire passer les chasseurs pour des fous de la gâchette”. Puis, deux paragraphes plus loin, il admet que les chasseurs doivent “prendre soin de ne pas tirer à la moindre hésitation”. Merci pour la confirmation ! On nous reproche de dire qu’il faut avoir peur des balles perdues, puis on nous explique que les panneaux “chasse en cours” sont là pour éviter les accidents. Traduction : oui, il y a un danger, mais chut, il ne faut pas le dire trop fort.
Ils écrivent noir sur blanc : « les traileurs doivent éviter 85 % des territoires ». C’est faux. Les chemins ouverts au public – GR, itinéraires balisés, chemins communaux – restent accessibles, chasse ou pas. Et les panneaux “chasse en cours” ne sont pas là pour “stigmatiser” les coureurs, mais pour signaler un danger réel. Leur seule présence suffit à prouver que le risque existe bel et bien.
Avec l’ouverture de la chasse, il faut s’équiper pour courir en sécurité
Le droit de courir toute l’année, même pendant la chasse
Courir en forêt, sur les sentiers ou même hors sentier n’est jamais interdit en période de chasse. Les traileurs ont le droit de profiter de la nature sans avoir à se demander si une battue est en cours. Les chasseurs ne sont pas propriétaires de la nature et ne peuvent pas imposer leur calendrier. La seule obligation légale pour les coureurs est de respecter les propriétés privées et les arrêtés municipaux spécifiques (extrêmement rares).
Les chasseurs ont l’arme, donc la responsabilité
La rhétorique “soyons tous acteurs de la sécurité” est une manière de diluer les responsabilités. Mais un fusil n’est pas une chaussure de trail. Celui qui manipule une arme à feu doit assurer un tir fichant, identifier sa cible et prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les accidents. C’est écrit noir sur blanc dans le code de l’environnement et dans la formation obligatoire au permis de chasse. Les joggeurs n’ont pas à compenser une mauvaise organisation de battue ou un tir mal dirigé.
S’habiller en fluo n’est pas une obligation
On entend souvent qu’il faudrait se vêtir en orange pour “aider” les chasseurs. Rien n’oblige les coureurs à le faire. Nous avions publié un goratrail il y a un an pour dénoncer cette absurdité.
Bien sûr, cela peut réduire les risques, et beaucoup de traileurs choisissent d’avoir un gilet ou un bandeau fluo par simple prudence. Mais si un chasseur confond un humain avec un sanglier, c’est que la règle de base n’a pas été respectée : ne tirer qu’après identification certaine de la cible.
ChatGPT a dit :
Dire que les coureurs devraient simplement “faire la grasse matinée” n’est pas une solution sérieuse à un problème de sécurité publique.
Convivialité oui, culpabilisation non
Rencontrer un chasseur sur un chemin peut être l’occasion d’échanger un sourire et d’avoir une info sur la zone chassée, mais cela ne doit pas devenir une injonction à rester chez soi le dimanche matin. Le trail est un sport populaire qui encourage la fréquentation raisonnée de la nature. Les coureurs ne sont pas des gêneurs : ils font partie du paysage et ont autant de légitimité que les chasseurs.
une cohabitation qui commence par le respect des règles
Pour que les accidents diminuent, c’est d’abord aux chasseurs de continuer à renforcer leurs règles, leurs formations et leurs contrôles. Les autres usagers de la nature ne doivent pas être tenus responsables d’erreurs de tir ou de négligences. La sécurité n’est pas une responsabilité partagée à parts égales : elle incombe à celui qui tient l’arme.
Oui, j’ai le droit de rester anonyme
Dans leur réponse, ils nous reprochent d’écrire “sous couvert d’anonymat”. C’est parfaitement légal. La loi sur la liberté de la presse (1881) protège le droit de ne pas signer un article et de préserver ses sources. Écrire sans mettre son nom, sur un sujet sensible où les insultes et menaces sont fréquentes, est un moyen de protéger son intégrité physique et morale. Cela ne diminue en rien la valeur des arguments.
*Putaclic et fier de l’être
Être « putaclic » n’est pas un problème, c’est même la base du journalisme web. Un titre doit donner envie de cliquer, sinon personne ne lit et personne ne s’informe. Ce qui compte, c’est le contenu derrière : tant qu’il est factuel, documenté et respecte la loi, le titre peut être percutant, voire provocateur. Et soyons honnêtes : Chasse Passion le fait aussi en publiant des titres chocs pour mobiliser ses lecteurs – leur propre article sur nous en est l’exemple parfait. Bref, si notre titre vous a fait cliquer, c’est qu’il a fait son boulot. Et vu le nombre de partages et de commentaires, le sujet intéresse vraiment.
sources
www.chassepassion.net/actualite-de-la-chasse/chasse-en-france/cest-louverture-on-va-encore-devoir-faire-gaffe-aux-traileurs/
www.chassepassion.net/actualite-de-la-chasse/chasse-en-france/la-securite-a-la-chasse-cest-aussi-laffaire-de-tous/
📢 Mention éditoriale : Cet article est un éditorial. Il critique un système et des pratiques collectives, pas des personnes. Les citations de Chasse Passion sont reprises textuellement afin d’assurer une réponse factuelle. Les références juridiques (Code de l’Environnement, procédure de retrait d’ACCA) sont exactes. Toute ressemblance avec des personnes ou situations particulières n’a pas vocation à être diffamatoire. Conformément à la loi sur la liberté de la presse, toute contestation peut faire l’objet d’un droit de réponse.