Le point et nos conseils à propose de la météo de l’UTMB 2025
On s’en doutait depuis quelques jours, c’est désormais confirmé : la météo va jouer les trouble-fête sur l’UTMB 2025. Et pas qu’un peu. Les prévisions sont formelles : pluie en continu dès jeudi, orages localisés, températures glaciales sur les sommets… C’est une édition qui mettra autant les corps que les nerfs à l’épreuve. Dans ce contexte, la sécurité n’est plus un détail : elle devient votre meilleur allié pour franchir la ligne d’arrivée.
Nos 5 conseils pour bien gérer la météo de l’UTMB 2025
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La météo de l’UTMB 2025.. on risque d’avoir un fort taux d’abandon
1. Le froid en altitude : un piège sous-estimé
Les températures au Grand Col Ferret et au-dessus de 2000 m risquent de descendre sous les 5°C, avec un ressenti proche de zéro dès que la pluie et le vent s’en mêlent. Si vous traînez en haut des cols ou dans un ravitaillement exposé, le risque d’hypothermie devient bien réel.
Conseil : n’attendez pas d’avoir froid pour vous couvrir. Dès que la pluie commence ou que vous montez au-dessus de 1800 m, sortez la couche thermique. Un simple retard peut suffire à faire basculer votre course.
2. Gérer l’humidité sur la durée
C’est peut-être la donnée la plus traîtresse cette année. Une pluie régulière, pendant 24, 30 voire 40 heures selon votre allure. Cela veut dire que vos vêtements, vos pieds, vos mains seront détrempés – et ça va frotter, macérer, irriter, gonfler.
Conseil : emportez des gants étanches, des chaussettes de rechange sous vide (ziploc), et surtout une veste imperméable testée. Pas celle qui vous a juste servi un jour de bruine. En montagne, l’humidité tue la performance – et parfois plus.
3. Attention aux orages : danger immédiat
Le mercredi et le samedi présentent des risques orageux localisés. Ça ne signifie pas que la foudre tombera sur tous les coureurs, mais si vous vous retrouvez sur une crête ou un sommet à découvert au mauvais moment, le danger est réel.
Conseil : en cas d’orage, éloignez-vous des crêtes, baissez-vous, isolez-vous du sol avec un sac à dos ou une veste. Ne restez jamais groupés. Évitez les bâtons levés ou pointés vers le ciel.
4. Matériel obligatoire : à ne plus considérer comme optionnel
La liste de l’organisation (veste imperméable, gants, bonnet, couverture de survie…) est trop souvent vécue comme une contrainte. Cette année, c’est votre assurance vie.
Conseil : testez votre équipement en conditions réelles avant la course. Ne partez pas avec une frontale à moitié chargée ou un vêtement jamais essayé. Et surtout, ajoutez des couches bonus : une polaire fine ou un gilet thermique peuvent faire la différence à 3h du matin sous la flotte.
5. Mental et lucidité sous pression
Le froid, l’humidité, la fatigue : ce cocktail altère vos capacités de décision. Quand le corps a mal et que la météo tape, on oublie de boire, de manger, de se ravitailler. On veut juste avancer. C’est là que les erreurs se multiplient.
Conseil : programmez vos routines à l’avance. Hydratation toutes les 20 min, nutrition toutes les 45 min, vérification de l’équipement à chaque col. Automatisez pour ne pas avoir à y réfléchir quand tout devient flou.
Être prêt, c’est déjà courir plus serein
L’UTMB a toujours été une aventure extrême, mais en 2025, la météo pourrait lui redonner un goût d’ultra à l’ancienne : celui des années boueuses, imprévisibles, rudes. Courir bien, c’est bien. Finir en sécurité, c’est mieux. Anticipez, adaptez-vous, restez lucide. Et surtout, gardez la tête au chaud.
Résumé – UTMB 2025 : une météo redoutable à anticiper
La semaine de l’UTMB 2025 s’annonce particulièrement difficile sur le plan météorologique. Si les premiers jours (lundi et mardi) seront relativement cléments, une dégradation marquée s’installe à partir du mercredi avec pluie persistante, températures froides en altitude et un risque d’orages localisés.
Les courses longues comme la PTL, la CCC et l’UTMB seront les plus exposées, avec un ressenti proche de 0°C sur les cols, des chemins boueux, et une usure psychologique accrue par l’humidité continue.
L’article détaille les prévisions jour par jour pour chaque course, analyse les risques objectifs (hypothermie, glissades, isolement) et délivre des conseils concrets pour rester en sécurité tout au long de l’épreuve. Il rappelle aussi qu’une telle météo, bien que déjà rencontrée dans l’histoire de l’UTMB, est rarement aussi longue et intense. La préparation matérielle, mentale et tactique sera plus que jamais déterminante pour espérer finir.
❓ FAQ : la météo de l’UTMB 2025 sera-t-elle vraiment « dantesque » ?
Que veut dire « météo dantesque » dans le contexte de l’UTMB ?
Le terme dantesque évoque quelque chose de spectaculaire, chaotique, voire infernal, en référence à l’univers de Dante Alighieri (La Divine Comédie). Appliqué à la météo, cela signifie un temps extrême, difficile, potentiellement dangereux. Dans le contexte de l’UTMB, on parle ici de pluie persistante, froid mordant en altitude, chemins gras et orages possibles : un vrai défi pour les coureurs.
Est-ce qu’on exagère en utilisant ce mot ?
Pas vraiment. Même si aucune tempête violente n’est annoncée, les conditions cumulées (durée de la pluie, ressenti froid, humidité constante, fatigue) suffisent à transformer une course déjà exigeante en épreuve extrême. Pour un coureur engagé 30 ou 40 heures sous la pluie, trempé, gelé, isolé de nuit sur les crêtes… le mot dantesque prend tout son sens.
✅ Pluie persistante prévue de jeudi à dimanche, soit 3 jours non-stop, ce qui est exceptionnel pour une semaine d’UTMB.
✅ Ressenti proche de 0°C au Grand Col Ferret (2537 m) à cause du vent, de la pluie et de l’altitude.
✅ Coureurs exposés de nuit sur 24 à 40 heures pour la CCC, l’UTMB et surtout la PTL.
✅ Risque d’orages localisés mercredi et samedi, notamment en altitude.
✅ Chemins détrempés, glissants, boueux, favorisant les chutes et les blessures.
✅ Et une fatigue accumulée qui multiplie les risques en fin de course.
Bref, sans être une tempête de neige ou un cyclone, la combinaison pluie + froid + durée + altitude suffit à rendre cette édition vraiment redoutable.
Est-ce que les éditions passées ont déjà connu une météo comparable ?
Oui, certaines éditions passées ont été marquées par des conditions très éprouvantes. En 2012, la pluie froide avait conduit à un raccourcissement du parcours, tandis qu’en 2017, des portions entières avaient dû être neutralisées pour garantir la sécurité des coureurs.
Mais l’édition 2025 se distingue par la durée et la continuité de la dégradation météo : pluie prévue pendant trois à quatre jours consécutifs, températures très basses en altitude, sols détrempés, et un risque d’orage toujours présent. Cette combinaison rend l’épreuve non seulement physiquement exigeante, mais aussi mentalement redoutable.
Rares sont les années où autant de facteurs météo extrêmes se sont alignés sur autant de jours. Cette édition s’annonce comme l’une des plus usantes de l’histoire de l’UTMB.
La météo peut-elle entraîner l’annulation de l’UTMB ?
L’annulation complète est extrêmement rare. En revanche, l’organisation peut modifier le parcours, supprimer des passages exposés, ou neutraliser certaines portions pour garantir la sécurité. Cela dépendra de l’évolution météo en temps réel. À suivre de près.
Que doivent faire les coureurs pour se préparer ?
Ils doivent prendre cette météo au sérieux : tester leur équipement, prévoir des couches thermiques, des vêtements étanches de qualité, protéger les pieds et s’hydrater même par temps froid. Le mental devra aussi être solide, car cette météo impose une gestion tactique et psychologique bien différente d’une course sous le soleil.
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