Val d’Aran by UTMB 2025 : 6 000 traileurs attendus toute la semaine dans les Pyrénées… mais quel est le trail le plus difficile entre le Val d’Aran by UTMB et le Grand Raid des Pyrénées ?
Val d’Aran by UTMB
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La saison estivale du trail offre un face-à-face inédit entre deux géants des Pyrénées : le Val d’Aran by UTMB et le Grand Raid des Pyrénées (GRP). Tous deux proposent des formats extrêmes, flirtant avec les 160 km et les 10 000 m de dénivelé positif. Le Val d’Aran a lieu début juillet, tandis que le GRP se tient fin août : cette différence de calendrier a un impact concret sur la préparation. Pour le Val d’Aran, les coureurs doivent être prêts tôt dans la saison, parfois dès la sortie du printemps, ce qui peut limiter le temps d’affûtage ou imposer des blocs hivernaux sérieux. À l’inverse, le GRP permet une montée en charge plus progressive sur l’été, mais expose à des conditions météorologiques plus instables. Derrière des chiffres similaires, c’est donc aussi le timing qui rend l’un ou l’autre plus exigeant selon les profils. Alors, lequel est vraiment le plus difficile à terminer ?val
Val d’Aran by UTMB : l’expérience UTMB version catalane
Né en 2020, le Val d’Aran by UTMB est le petit frère pyrénéen du géant de Chamonix. Organisé à Vielha, il attire désormais plus de 6 000 coureurs venus de 83 pays. Son épreuve reine, le Torn dera Val d’Aran (163 km / 10 200 m D+), est une ode à la haute montagne catalane : cols à répétition, passages au-dessus de 2 000 m, mines désaffectées, villages accrochés à flanc de vallée. Mais malgré la rudesse du profil, le parcours reste fluide : les sentiers sont roulants, le balisage est ultra visible, et l’organisation calque son efficacité sur celle de l’UTMB à Chamonix. Résultat : les élites y courent vite (25h12 pour Germán Gracia en 2022), et les amateurs profitent d’un accompagnement constant. C’est un ultra difficile, mais calibré pour la performance.
Grand Raid des Pyrénées : une immersion plus sauvage
De l’autre côté des montagnes, le Grand Raid des Pyrénées, plus ancien et plus rustique, propose un défi aux airs de survie. Moins médiatisé, mais redouté des puristes, il s’appuie sur un tracé plus technique, plus sauvage, avec des descentes cassantes et des sections isolées sans ravitaillement pendant des heures. Ici, les sentiers sont moins roulants, parfois instables, et le mental est mis à rude épreuve. Moins de « stones », moins d’ambiance internationale, mais une vraie aventure de montagne, avec tout ce qu’elle implique d’imprévu.
Tout dépend du type de coureur que vous êtes. Le Val d’Aran by UTMB est sans doute plus accessible pour ceux qui visent un chrono ou qui cherchent une première expérience sur 160 km bien encadrée. Le GRP, lui, est une épreuve plus brute, plus lente, plus isolée. Et c’est justement pour ça que beaucoup le considèrent comme plus difficile. Moins lisse, plus imprévisible, il use autant les jambes que le mental. Bref, si le Val d’Aran est une autoroute de haute montagne, le GRP est une piste noire non damée.
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