Kilomètre Vertical : les KV sont de plus en plus plébiscités par les traileurs.
Dans cet article, uTrail vous donné la définition d’un KV (kilomètre vertical), les critères d’un KV réussi et des exemples en France et à l’étranger.
Kilomètre Vertical KV
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Définition du Kilomètre Vertical KV: une montée, un défi, une légende
Le kilomètre vertical (KV) est l’essence même de la brutalité en trail : une montée sèche, intense, souvent courte, mais toujours mémorable. En 2025, les organisateurs rivalisent de créativité pour proposer des formats toujours plus spectaculaires. De Chamonix à La Réunion, en passant par les Dolomites et les Pyrénées, certains KV sont devenus mythiques… d’autres aspirent à le devenir.
Qu’est-ce qu’un bon KV ?
Un bon kilomètre vertical ne se résume pas à 1000 mètres de dénivelé positif. Il doit marquer les esprits. Pente raide, technicité, paysage à couper le souffle, ambiance de folie au sommet… Il s’agit d’un condensé de trail dans un format explosif, où chaque minute compte.
Notre comparatif se base sur quatre critères :
- la pente moyenne et l’intensité de l’effort,
- la renommée de la course et son palmarès élite,
- le cadre naturel et l’expérience visuelle,
- l’organisation et l’ambiance sur le parcours.
Kilomètre Vertical KV notre comparatif 2025
Les grands classiques toujours au sommet
Voici notre sélection des KV les plus emblématiques de 2025, comparés selon leur profil, leur ambiance, leur niveau de difficulté et leur réputation dans la communauté trail.
Le KV de Chamonix (France)
Un incontournable du Mont-Blanc Marathon. 3,8 km pour 1000 m de D+, une rampe mythique au-dessus de la vallée. C’est là que Kilian Jornet s’est forgé une légende. En 2025, il reste le KV de référence pour tous les traileurs.
La Verticale du Grand Serre (France)
Sans doute le KV le plus raide au monde avec une pente moyenne de 50 %. Pas de répit, pas de virages… que de la pente. Il divise, il fascine, il traumatise.
Dolomites Vertical Kilometer (Italie)
Ambiance alpine et ambiance italienne. Un tracé spectaculaire, ultra-technique, qui fait partie du circuit Skyrunner World Series. Il attire l’élite chaque année.
Les révélations et les défis exotiques de 2025
La Verticale du Piton des Neiges (La Réunion)
Un nouveau venu dans notre top, avec une pente volcanique, des conditions météo imprévisibles et un cadre sauvage. Une montée exigeante qui pourrait devenir culte.
KV de Zegama (Espagne)
Encore méconnu du grand public, ce KV basque s’inscrit dans le même esprit que le marathon du même nom : du boue, du monde, du bruit, de l’intensité.
La Kilian Ascent (Andorre)
Nouveau format en hommage au roi du trail. Un KV ultra-rapide sur sentier propre, pensé pour les performances stratosphériques et la confrontation directe.
Equipement trail : quel matériel pour performer sur un KV ?
Même si l’épreuve est courte, le choix du matériel est stratégique : tout ce qui peut faire gagner quelques secondes ou économiser de l’énergie est bon à prendre.
Des bâtons monobrins spécifiques
Dans les KV les plus raides, les bâtons peuvent faire une énorme différence. Les monobrins rigides (généralement en carbone) offrent une poussée très efficace. La taille est spécifique : souvent plus longue que pour du trail classique, jusqu’à 125–135 cm selon la taille du coureur.
Des chaussures de trail légères à accroche agressive
On privilégie des modèles minimalistes, avec un excellent grip (type Vibram Megagrip ou Contagrip), et une semelle fine pour sentir le sol. L’amorti n’est pas prioritaire ici, mais la légèreté et la réactivité oui.
Un sac minimal ou une ceinture
L’idéal est de ne rien porter ou juste une flasque et un dossard ceinture. Sur certains KV, la montée est chronométrée seule, et la descente se fait tranquillement ou par les remontées mécaniques.
Comment s’entraîner pour un kilomètre vertical ?
Pourquoi faire un KV en 2025 ? Parce que c’est court mais violent. Parce que c’est un test ultime de VO2 max. Parce que c’est souvent là que se révèlent les grimpeurs les plus fous du circuit. Parce que l’ambiance est unique, entre encouragements à la cloche et arrivée dans la brume.
Un KV n’a rien à voir avec une sortie longue : c’est un effort court, explosif, très lactique. Le cœur monte vite dans les tours, les cuisses brûlent rapidement, et la marge d’erreur est faible. Voici les grands axes pour progresser :
1. Travailler la puissance en montée
Les séances de côtes courtes et raides sont incontournables : 10 à 12 répétitions de 1 minute à intensité maximale avec récupération en descente. Ou des pyramides de type 30”/1’/2’/1’/30”.
2. Développer la VO2 max
Le KV, c’est souvent entre 20 et 50 minutes d’effort en zone rouge. Les séances type 5 x 3 minutes à 95-100 % VMA en montée sont idéales.
3. Muscler le bas du corps
Le renforcement des quadriceps, fessiers et mollets est essentiel. Travail en squat, fente, step-up, parfois avec gilet lesté.
4. Apprendre à marcher efficacement
Dans les KV, même les pros marchent. Apprendre à bien utiliser les bras, à marcher avec ou sans bâtons, à poser les pieds rapidement, peut faire gagner de précieuses secondes.
Résumé, ce qu’il faut retenir
En 2025, les kilomètres verticaux (KV) continuent de séduire les traileurs en quête de défis explosifs. Ce format court mais intense, consistant à gravir 1000 mètres de D+ en un minimum de distance, met le corps à rude épreuve. Notre comparatif passe en revue les parcours les plus emblématiques, de Chamonix au Grand Serre, en passant par Zegama ou les Dolomites.
L’article détaille ce qui fait un bon KV — pente raide, ambiance, technicité — et fournit des conseils concrets sur le matériel idéal (chaussures, bâtons monobrins, ceinture), ainsi qu’un plan d’entraînement spécifique pour améliorer sa puissance et sa VO2 max. Une FAQ complète permet enfin de répondre à toutes les questions des curieux comme des passionnés.
Le KV, c’est l’art de se brûler les jambes… en beauté.
FAQ – Tout savoir sur le kilomètre vertical (KV)
Qu’est-ce qu’un kilomètre vertical exactement ?
Un KV est une course chronométrée où l’objectif est de gravir 1000 mètres de dénivelé positif sur une distance courte, généralement inférieure à 5 km. C’est un effort explosif et très exigeant physiquement.
Quelle est la différence entre un KV et une montée classique en trail ?
Le KV est bien plus raide et condensé. Là où une montée classique s’intègre dans un parcours plus long, le KV est un défi pur de montée, sans phase de récupération, ni descente chronométrée.
Faut-il être un traileur expérimenté pour s’y inscrire ?
Non, mais il faut une bonne condition physique. Les KV sont accessibles à toute personne capable de soutenir un effort intense pendant 30 à 50 minutes, même en marchant.
Quels muscles travaillent le plus pendant un KV ?
Les quadriceps, les fessiers et les mollets sont en première ligne. Un bon gainage permet aussi de mieux encaisser les pentes raides, surtout quand on pousse fort sur les bâtons.
Peut-on marcher sur un KV ou faut-il courir tout le temps ?
La marche rapide est la norme sur les KV. Même les meilleurs alternent course et marche selon la pente. L’important est d’avoir une foulée régulière et puissante.
Quel matériel utiliser pour un KV ?
Des chaussures légères avec une très bonne accroche sont recommandées. Les bâtons monobrins longs (jusqu’à 135 cm selon la taille) permettent une poussée efficace. On court souvent sans sac, juste avec une ceinture ou une flasque.
Comment s’entraîner pour un KV ?
Il faut miser sur le travail en côte courte et raide, des séances de VO2 max en montée, du renforcement musculaire ciblé (squats, fentes, gainage), et apprendre à marcher efficacement en montée.
Quelle est la durée d’un KV ?
Pour les meilleurs, un KV se boucle en 25 à 35 minutes. Pour un coureur amateur bien entraîné, il faut souvent compter entre 40 et 50 minutes.
Peut-on utiliser un KV comme préparation à un ultra ?
Oui, c’est un bon complément et c’est exactement, comme l’a expliqué uTrail, ce qu’a fait Kilian Jornet sur Broken Arrow Ascent en préparation de la Western States 2025. Un KV développe la puissance, la capacité anaérobie et la gestion de l’effort court. Il peut s’insérer dans un plan d’entraînement comme séance de travail spécifique, mais ne remplace pas les sorties longues.
Sources
- Kilomètre Vertical : plan d’entrainement pour préparer un kilomètre vertical
- Le kilomètre vertical, c’est du trail ?
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