Un marathon pieds nus sur la glace : le Polonais Paweł Durakiewicz établit un record du monde
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Le monde de l’endurance a un nouveau héros. Paweł Durakiewicz, athlète polonais de 46 ans, a inscrit son nom dans le livre Guinness des records en devenant le premier à courir un marathon complet pieds nus sur la glace. Cette performance extrême, réalisée en Norvège, a été autant une prouesse physique qu’un exploit mental.
un marathon pieds nus sur la glace : courir sur la glace, comme marcher sur du verre
Durant près de cinq heures, Durakiewicz a affronté les 42,195 km d’un terrain gelé, glissant, coupant. Dès les premiers mètres, les difficultés se sont manifestées : « C’était comme marcher sur du verre », a-t-il expliqué après sa course. Dès le 10e kilomètre, ses pieds saignaient. Deux kilomètres plus loin, l’envie d’abandonner le tenaillait. Pourtant, à mi-parcours, un déclic psychologique l’a fait basculer dans une autre dimension mentale : la douleur s’est tue, la volonté a pris le relais.
Une performance surhumaine sans séquelles graves
Malgré des pieds en sang, Durakiewicz a terminé la course en 4 h 57 min et 54 s. Un temps remarquable compte tenu des conditions extrêmes. Sur les réseaux sociaux, il a partagé une photo de ses pieds blessés, précisant que malgré leur état, aucun signe de gelure n’était à déplorer. « C’est logiquement impossible, mais c’est arrivé », a-t-il commenté.
Un habitué des records extrêmes
Ce n’est pas la première fois que cet athlète défie les limites humaines. Il détient déjà des records pour le plus long parcours pieds nus (3 410 km), le triathlon olympique le plus rapide sans chaussures, et le semi-marathon le plus rapide sur glace pieds nus. Ce dernier exploit, cependant, marque un tournant dans sa trajectoire personnelle.
Une revanche sur la vie et sur lui-même – Au-delà de la performance, cette course a symbolisé une rédemption intime. Ancien toxicomane, Durakiewicz explique que ces défis l’aident à retrouver confiance en lui. « J’ai compris que les limites sont mentales », affirme-t-il. Pour lui, tout repose sur une chose : « la volonté ».
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