Faut-il absolument courir tout le long d’un trail ? La question revient souvent chez les débutants. Et la réponse est claire : non, le trail n’est pas qu’une course en continu. Il est même courant – et stratégique – de marcher, notamment dans les montées et sur les terrains techniques. Voici pourquoi l’alternance marche/course est non seulement tolérée, mais essentielle à la pratique du trail.
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Contrairement à une épreuve de course sur route où l’objectif est de maintenir une allure régulière, le trail impose une adaptation constante à l’environnement.
Dénivelés, sentiers techniques, altitude, fatigue… tous ces éléments rendent la marche inévitable. Marcher ne signifie pas faiblir, mais savoir s’économiser pour aller plus loin. De nombreux traileurs aguerris intègrent la marche rapide, voire la montée avec bâtons, dans leur stratégie de course. Cela permet d’épargner les muscles et de préserver l’énergie, surtout sur les longues distances.
Sur les pentes très raides ou en altitude, il est souvent plus efficace de marcher que de courir. Certains coureurs, venus du marathon ou de la route, découvrent vite à leurs dépens qu’insister à courir dans toutes les montées mène au surmenage. En revanche, maîtriser la marche rapide permet d’avancer avec régularité et parfois même de dépasser ceux qui peinent à courir.
Chaque trail est unique : l’alternance entre course et marche dépend du terrain, du dénivelé, de la distance, de la météo, mais aussi du niveau du traileur.
Certains ultra-traileurs expérimentés marchent plus qu’ils ne courent sur certaines portions. En revanche, sur des formats courts avec peu de dénivelé, la part de course sera naturellement plus importante. Le plus important reste de respecter les barrières horaires si l’épreuve en impose, mais en dehors de cela, chacun évolue à son rythme.
Il n’existe pas de honte à marcher en trail. Bien au contraire, savoir quand courir et quand marcher est un signe de maturité sportive. En trail, l’objectif est d’avancer intelligemment, en s’adaptant aux reliefs, à ses sensations, et à la distance. Et surtout, de prendre du plaisir dans l’effort. Alors oui, marcher, c’est aussi faire du trail.
cet article est une réponse vulgarisée à une question fréquente dans les groupes de discussion sur le trail. Il ne remplace pas un conseil personnalisé ou un plan d’entraînement sur mesure.
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