je fais du trail…
je fais du trail – Le dégoût pour ses semblables peut vous faire accomplir beaucoup d’exploits. En effet, d’aussi loin que je me souvienne, la majorité de mes décisions de vie ont été liées au fait de croiser le moins de gens possibles. Quand j’étais plus jeune, je faisais du foot ; j’en ai eu marre du côté sport collectif, et surtout de l’imbécilité crasse de certains de mes coéquipiers (aller traiter un arbitre de tous les noms parce qu’on n’est pas capable de gérer sa propre frustration, désolé, mais j’estime valoir mieux que ça et je refuse d’être assimilé à ce genre de boulets).
Je me suis ainsi tourné vers la course à pied. Et là, de nouveau, les foules avaient tendance non seulement à m’oppresser, mais aussi à m’angoisser. Alors faire une grosse épreuve par an type marathon de Paris ou 20km de Bruxelles, ça va. Mais quand on voit l’attitude générale du peloton, c’est à vous mettre la gerbe. Qui ne s’est jamais pris un coup de coude dans un sas de départ par un coureur trop pressé de faire un mauvais temps ? Qui n’a jamais pesté contre un analphabète qui n’a visiblement pas compris la différence entre « 3h15 » et 4h30 » ?
je fais du trail
Alors je suis parti vers le trail. Ici, l’idiotie latente ne se mesurait plus en quantité, mais en qualité. Mon dieu, que certains traileurs peuvent être à côté de la plaque. Les pires, ce sont ceux qui estiment s’être élevés au-dessus de la mêlée, et qui sont convaincus d’avoir été touchés par la grâce divine en intégrant le cercle des traileurs. Si vous souhaitez les débusquer, deux questions les trahissent : « tiens, au fait, tu cours encore sur route des fois ? » ou encore « tiens, tu en penses quoi de l’esprit trail ? ».
Alors je suis parti vers l’ultra.
A priori, pouvoir assouvir ma passion pour le sport en général et le trail en particulier tout en pouvant faire l’économie de discussions aussi inutiles que les gens avec qui je les partage devait pouvoir fonctionner avec l’ultra. Soyons honnêtes, c’est le mieux que j’ai trouvé pour le moment. Au moins, dans la majorité des cas, on me fiche la paix.
Il n’est bien sûr pas question de ne pas porter assistance à un coureur en mauvaise situation. C’est un devoir non seulement éthique, mais aussi moral et déontologique. Et cette assistance permet de nouveau de débusquer ceux que je fuis ; il y a ceux qui vont se sentir obligés de raconter sur les réseaux à quel point ils sont gentils et à quel point l’esprit trail est magnifique. Et il y les gens normaux qui, tout simplement, ne font pas ça.
En conclusion, si quelqu’un pouvait m’expliquer pourquoi certains se sentent obligés de parler, ce serait cool. Car a priori, si j’ai des écouteurs, ce n’est pas parce que j’ai peur que mes oreilles tombent !
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- crédit photo : moi qui aime pas les gens… ok ?