Ça aurait pu être un goratrail ; en réalité, c’est une leçon que nous avons prise. Un article indiquait que les coureurs de la Nièvre (ça permet de découvrir qu’ils existent) qui allaient participer le 26 mai au soir à la course Courir à Nevers, allaient payer moins cher s’ils étaient plus rapides. J’imaginais déjà qu’il y aurait un tarif pour ceux qui arriveraient devant, qui seraient meilleurs que les autres.
En soi, la course n’est pas inintéressante, mais n’a rien de particulier par rapport à d’autres ; un 5km, un 10km, un 20km, deux courses pour enfants. Je ne vois rien de spécial sur des participants qui paieraient moins cher s’ils couraient plus vite.
Et en fin d’article, ce fut une épiphanie, à savoir que cette année, plus on s’inscrit tôt, moins on va payer. Et si je dis que c’est une leçon, c’est que l’organisation n’a rien inventé ; la grande majorité des trails fait des tarifs « early » afin d’avoir un minimum de participants, et donc de prévoir des ravitos, des goodies et de la logistique en suffisance.
On félicite ceux qui ont réussi ce tour de force, et ça nous a donné pleins d’idées pour les prochains Goratrail ; et soyez prêts à avoir un article parodique prochainement qui expliquera que les plus lents paieront plus cher car ils prennent plus de temps, ou que les plus gros paieront plus cher parce qu’ils mangent plus aux ravitos, etc…
Je n’aurais jamais imaginé qu’une région aussi inutile que la Nièvre allait nous servir un jour.
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