La Saintélyon a fini de livrer son verdict… et Casquette Verte a encore assuré.
Revenons sur quelques petits points qui le feront entrer dans la légende des éditions.
On ne reviendra pas ici sur les conditions météo, où la pluie, le froid et le brouillard se sont invités ; comme ce fut le cas ces dernières années.
Cette année, et ça peut sembler étonnant, mais c’est la première fois qu’un coureur étranger s’impose sur la Grande course. Avant Andreu Simon Aymerich (d’Asics), aucun étranger n’était parvenu à cela. Et ce qui est d’autant plus sympa, c’est que cette victoire est un signal très positif pour tous les coureurs diabétiques. En effet, l’espagnol souffre d’un diabète de type 1 qui a été diagnostiqué alors qu’il n’avait que 18 ans. Avec son patch dans le bras, il peut contrôler sa glycémie (alors certes, il peut y avoir des ratés, comme ça a été le cas au Laveredo) et peut donc gérer une carrière sportive malgré tout. Un mod§le è
Alors que les dernières années, la Saintélyon avait surtout mis la lumière sur des coureurs plus âgés (on pense notamment à Manu Meyssat et à Cédric Fleureton), cette année, ce sont plutôt les jeunes qui ont assuré (Aymerich, Cardin et Chassagne sont plutôt des étoiles montantes). Faut-il pour autant en conclure que la Saintélyon devient une course de jeunes ? A voir… Mais dans la mesure où elle est roulante et où on peut aller vite, ça peut le devenir.
A ce titre, je dois bien avouer que je suis particulièrement heureux pour Baptiste Chassagne, dont le talent, le réalisme, le pragmatisme et l’humilité sont excessivement admirables et louables. J’espère que ce podium en annonce beaucoup d’autres, car il le mérite sincèrement.
LyonSaintéLyon
Enfin, comment ne pas conclure en n’adressant pas nos plus sincère félicitations à Alexandre Boucheix… S’imposer trois années d’affilée sur une distance est loin d’être anodin. On s’extasie quand Jornet dégomme tout le monde à Zegama ou à Sierre-Zinal, on devrait en faire tout autant pour Casquette Verte. D’une part car ce coup du chapeau est excessivement impressionnant, d’autre part car cette Lyon Sainté Lyon vient clôturer une année où le parisien aura confirmé. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il ne semble pas avoir encore trouvé son plafond de verre…
