Record 100 km : Kyle Curtin bat le record des 62 miles en 11 heures, 47 minutes et 18 secondes
Aux Etats-unis un coureur de fond bat le record du 62 miles (l’équivalent d’un 100km). Cet exploit s’est déroulé à Asheville en Caroline du Nord. Il a battu le FKT (Fastest Known Time Know Time) Pitchell, présenté aux USA comme le record des 100 km en trail.
Record du 100 km en trail ?
Evidemment il ne s’agit pas du record des 100km sur route ou sur piste qui est détenu depuis 2018 par le Japonais Nao Kazami. Il y aura d’ailleurs une tentative faite par toute la team Hoka de battre le record du 100km dans le cadre du projet carbon x 2. Le record actuel est de 6 h 09 min 14 s.
FKT Pitchell : 11h47minutes
Le concept de FTK a pour philosophie de battre des records (hors compétition) sur des sentiers bien définis, ou encore sur des portions de sentiers.
C’est assez proche de ce qu’on fait quand on essaie de se donner sur des segments Strava.
Ce que vient de faire Kyle Curtin, c’est de battre le FKT Pitchell qui consiste en 62 miles (99,7793 kilomètres exactement). Ce FKT est particulièrement technique, surtout en cette période de l’année avec des sentiers recouverts de verglas et de neige. Ce sentier monte jusqu’au plus haut sommet de l’Est des États-Unis. Il va du sommet du Mont Pisgah au sommet du Mont Mitchell.
Pour résumer c’est 100 km pour 4800 d+ en 11h et 47 minutes.
Le précédent record du FKT Pitchell était détenu par Shaun Pope avec une marque en 12h 19m 22s.
Kyle Curtin bat donc le précédent record de 32 minutes et c’est la première fois que ce FKT se court sous les douze heures.
Qui est Kyle Curtin ?
C’est la première fois que l’ultra-traileur parcourait ce sentier. Pour la petite histoire, sachez que son père est responsable de l’entretien de ce sentier et que Kyle Curtin y était tout simplement pour rendre visite à ses parents. Kyle est retraité de l’armée américaine.
Ce qui est extraordinaire, c’est qu’il a battu ce record sans l’aide d’une team, sans personne, simplement en planifiant sa trace avec sa montre SUUNTO. Il l’a fait seul, sans spectateur, sans médaille, sans prize-monney, sans rien à la clé.
Son père l’a aidé uniquement sur les 27 derniers kilomètres en lui apportant des bâtons de trail.