Ces dernières 24heures, il y a eu plus de 11 000 contaminations en France. Ça sent mauvais, il fallait passer sous les 5000 pour continuer le processus de déconfinement le 15 décembre.
La deuxième vague semble donc s’éterniser. Quel impact sur le trail ? Va t on rétropédaler ?
11 000 contaminations : ça ne baisse pas assez vite pour que le trail reprenne !
Le nombre de contaminations ne baisse pas assez vite…
Les derniers chiffres ne sont pas aussi top qu’on aurait pu l’espérer. Hier encore, nous étions à plus de 11000 contaminations. Si on regarde les choses à moyen terme, on peut se dire que c’est une bonne nouvelle. Car on est presque
– cinq à six fois moins qu’en septembre,
– et quatorze à quinze fois moins qu’en mars.
Alors, quel est le problème ?
Eh bien, le déconfinement est conditionné à 5000 contaminations quotidiennes. En soi, c’est plutôt logique. Car même si ce sont les hospitalisations et les entrées en réanimation qui régissent les actions (ou plutôt les réactions) du gouvernement, ces facteurs dépendent directement des contaminations.
En essayant de garder une note d’optimisme, on peut noter également que si le nombre de contaminations stagne ou augmente, les données hospitalières sont plutôt encourageantes. En tout cas, à titre personnel, si les contaminations augmentent plus vite que les hospitalisations, ou bien ça signifie qu’on traite mieux la maladie, ou bien ça fait baisser son taux de létalité, ou bien les deux.
Si on est plus pessimiste, on peut appréhender le fait que le déconfinement devra être retardé. Au-delà des appréhensions générales, on peut essayer de s’interroger sur les impacts que ça va avoir sur le trail. En tout cas, à titre personnel, cette perspective me gonfle un peu. Alors, quels peuvent être lesdits impacts ?
Les contaminations ne baissent pas : impact sur les compétitions
Concernant les compétitions, je serais tenté de rester optimiste, car traditionnellement, avant mars, il n’y a rien de très important.
Non, pour les compétitions, ce qui risque de poser un peu plus problème, c’est la potentielle troisième vague qui est déjà annoncée.
– A moins que la vaccination permette de l’endiguer, au moins en partie…
– On pourrait espérer que le respect des gestes barrières suffise, mais si on doit tirer une première conclusion de ces derniers mois, c’est que les français sont bêtes et sales.Bref, pour résumer, à l’heure actuelle, on ne va pas encore s’inquiéter, mais on va quand même garder ça à l’œil.
Les contaminations ne baissent pas : impact sur les entrainements en club
En revanche, concernant les entraînements en club, à mon avis, ça va être un peu chaud.
Sachant que le sport amateur est considéré comme la quarantième roue du carrosse, on sera les derniers à être pris en considération. C’est simple, au niveau de la prise en compte des intérêts, en dessous des trailers, on trouve les discothèques, les bars, les restaus, les cloportes et les pangolins…
Je continue de trouver ça dommage, voire complètement stupide.
Ce n’est pas très compliqué de faire respecter quelques gestes barrière pendant un entraînement. Eviter de courir à plus d’un mètre de gens qu’on ne connaît pas plus que ça, il me semble que ça peut être relativement gérable…
Enfin, il faut vraiment espérer qu’il n’y ait pas de rétropédalage. On ne veut pas de troisième vague, on ne veut pas être reconfiné dans un rayon de 1km1h.