Chaque année, à la fin de l’été, la planète trail a les yeux rivés sur Chamonix. L’UTMB n’est pas simplement une course. C’est un phénomène. Une institution. Une boussole pour toute une discipline. Que l’on y participe, que l’on y rêve ou que l’on critique, personne ne peut l’ignorer.
UTMB
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Dans un monde où les courses se multiplient et les formats se diversifient, l’Ultra-Trail du Mont-Blanc a su garder une longueur d’avance.
Par sa logistique hors norme, son plateau élite, ses dispositifs médiatiques, et même par les polémiques qu’il suscite, il impose le tempo. Chaque innovation, chaque décision prise par l’organisation impacte l’ensemble du circuit mondial. À ce titre, il joue pour le trail le rôle que les Grands Chelems jouent pour le tennis, ou que le Tour de France incarne pour le cyclisme.
Bien sûr, il y a des voix qui dénoncent la dérive commerciale, la standardisation des parcours ou le système de points. Mais ces critiques sont, paradoxalement, une preuve de puissance : on ne tire pas sur une course anodine. On débat de l’UTMB parce que c’est là que tout se joue, là que tout se voit.
Tant que le trail continuera de croître, tant que des coureurs de tous niveaux continueront de rêver de Chamonix, tant que les meilleurs viendront s’y confronter, l’UTMB restera l’étalon. L’objectif suprême. Le centre de gravité d’un sport en perpétuel mouvement.
Et c’est peut-être cela, sa plus grande force : incarner à la fois l’élite et le rêve populaire. Le sommet et le point de départ.
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