La course la plus brutale a monde : moins de 1% de finishers sur l’Infinity Trail – French Backyard Ultra
L’échec comme règle du jeu : l’Infinity Trail ou la tyrannie du dernier tour
Infinity Trail – French Backyard Ultra
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Moins d’1 % de finishers. C’est le chiffre qui claque, qui fascine et qui effraie. Dans l’univers déjà exigeant du trail, les courses Infinity – format Backyard Ultra – repoussent les limites non pas du corps, mais de l’acceptation de l’échec. Un seul gagnant, des centaines de coureurs “DNF” (Did Not Finish), et une question : pourquoi s’infliger ça ?
La Backyard : le format qui piétine l’égo des traileurs
À première vue, l’Infinity Trail a tout du défi accessible : une boucle de 6,7 km à faire en moins d’une heure, autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un seul coureur en lice. Sur le papier, ça semble gérable. Mais dans les faits, les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur 22 éditions françaises, seulement 18 finishers. Quatre courses n’ont même vu personne s’élancer seul pour le tour final. Plus dur que la Barkley ? En termes de taux de réussite, clairement oui.
Infinity Trail – French Backyard Ultra, Uun concept brutalement simple
Ce qui rend ce format aussi redoutable, c’est son paradoxe. Aucun chrono à battre, pas de sommet à gravir, pas de barrière horaire impitoyable. Juste la répétition. La monotonie. L’ennui. Et le combat intérieur. La Backyard, c’est une course où l’on ne perd pas contre les autres, mais contre soi. Où la question n’est pas “suis-je capable ?”, mais “quand vais-je abandonner ?”.
Pourquoi continuer alors ?
Parce que l’Infinity Trail n’est pas une course. C’est un miroir. Il reflète les failles, les doutes, les résistances mentales. Il attire les ultratraileurs comme les phares attirent les papillons : avec la promesse d’une révélation… ou d’une brûlure. Le DNF y est inévitable pour tous sauf un. Mais il devient presque un badge d’honneur. Participer à une Backyard, c’est accepter que l’échec soit le cadre, et non l’exception.
Une traileuse dans l’histoire : bravo Fanny
Sur les 18 finishers en France, une seule femme a réussi à décrocher la victoire. Une performance à saluer dans un format où la résistance mentale prime souvent sur la puissance physique. Fanny a su jouer avec les règles de ce jeu cruel où la régularité prime sur la vitesse et où chaque heure est une sentence.
Infinity Trail vs. Barkley Marathons — deux formats, une même brutalité
L’Infinity Trail et les Barkley Marathons incarnent deux visions extrêmes de l’ultra-endurance, chacune avec ses propres défis.
Taux de réussite : Sur les 22 éditions françaises de l’Infinity Trail, seulement 18 finishers sur environ 3 100 participants, soit un taux de réussite inférieur à 1 %.
Barkley Marathons : Depuis 1986, seulement 20 personnes ont réussi à terminer les cinq boucles dans le délai imparti de 60 heures.
Bien que les Barkley Marathons soient réputées pour leur difficulté extrême, l’Infinity Trail présente un taux de réussite encore plus bas, soulignant la rigueur de ce format.
En fin de compte, que ce soit dans les forêts impénétrables du Tennessee ou sur les boucles répétitives de l’Infinity Trail, ces courses défient les limites humaines, où l’abandon est la norme et la réussite, l’exception.
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- Photo Olivier Vin