Si tu t’es jamais fait insulter par Peillex, c’est que tu as raté sa carrière de traileur !
Jean-Marc Peillex : grand amoureux de la montagne
Jean-Marc Peillex est quelqu’un d’assez clivant.
Tantôt adoré, tantôt détesté, il ne laisse jamais indifférent ceux qui, de près ou de loin, ont affaire à lui. On ne va certainement pas lui retirer le fait que c’est un grand amoureux de la montagne, de sa montagne.
Mais en parallèle, c’est un immense craqueur qui arrive plus ou moins à détester les trois quarts des personnes habitant cette planète (bon, je ne vais pas lui jeter la pierre, je n’aime pas grand monde non plus). A l’instar de Séguéla qui disait que sans Rolex a 50 ans, on avait raté sa vie, on peut presque dire que si on ne s’est jamais fait insulter par Peillex, c’est qu’on a raté sa carrière de trailer. Soit dit en passant, ça n’y ressemble peut être pas au premier abord, mais c’est un compliment que je lui fais.
Jean-Marc Peillex : n’aime ni les traileurs ni les parisiens
Après s’être remis du Coronavirus, le bouillant édile de Saint Gervais a poussé un assez gros coup de gueule sur LCI concernant le respect du confinement et l’afflux des parisiens dans leurs résidences secondaires. Voici ce qu’il a déclaré à ce propos :
“Les derniers week-ends, on a eu des résidents secondaires qui ont ouvert leurs chalets. Bien sûr, ce n’est pas la majorité des résidents secondaires, c’est l’extrême minorité habituelle de tous ceux qui se croient au-dessus des lois (…) Quelleque soit votre condition sociale, vous devez rester chez vous, et j’espère bien que vous allez entendre ce message et qu’on va taper sur les doigts fortement de toutes celles et tous ceux qui se croient supérieurs aux autres. (..) Le choix du confinement, ils l’avaient dès le départ, soit ils venaient ici, alors pas de souci, soit ils restaient chez eux. Mais ce n’est pas : ‘Je fais une semaine à Deauville, une semaine à Cannes, une semaine à Saint-Gervais et une semaine à Paris’ (…) S’ils étaient venus dès le départ, ils auraient été les bienvenus. Mais les chalets qui s’allument à côté de chez nous, c’est incompréhensible pour la population (…). Imaginez, on nous dit : ‘Vous n’avez pas le droit de faire plus de 100m de dénivelé, d’aller faire une promenade à plus d’un kilomètre’ et pendant ce temps-là, vous voyez arriver des gens qui ont fait 300 ou 600 kilomètres, c’est quelque chose de complètement inadmissible. (…) L’idée n’est pas d’aller faire une chasse aux sorcières, mais de responsabiliser les gens. On a un gouvernement qui fait ce qu’il peut, un président de la République qui fait ce qu’il peut, parce qu’il y a beaucoup de ‘magiciens’, des ‘professeur Tournesol’, qui savent tout … Mais personne ne sait rien”
Jean Marc Peillex : défenseur du Mont Blanc
Pour information ou pour rappel, Jean Marc Peillex serait plutôt du genre à faire du mont Blanc un musée où personne ne pourrait plus avoir accès ; ni les randonneurs, ni les trailers. Alors d’un côté, c’est un peu énervant et dommage pour les personnes responsables. Mais d’un autre côté, quand on voit certains cas sociaux qui y vont la fleur au fusil et qui contribuent à faire du mont Blanc un cimetière à ciel ouvert, on le comprend un peu.
Entre les trailers qui se prennent pour Jornet et qui vont sur les sentiers juste avec un short, un débardeur et des chaussures de running, les randonneurs inexpérimentés qui finissent dans des crevasses, ou encore les sportifs un peu bizarres (genre l’anglais avec son tapis de course), je peux comprendre qu’il en ait marre.