barrières horaires Marathon de Paris
C’est une révolution dans le monde du marathon. Le Marathon de Paris 2025 abandonne définitivement les bouteilles d’eau au profit de gobelets réutilisables ou en carton. Officiellement, c’est pour sauver la planète, conformément à la volonté de la mairie de Paris d’interdire le plastique à usage unique sur les événements sportifs. Officieusement, c’est pour tester la patience des coureurs. Résultat : la barrière horaire passe de 6 à 7 heures. Voici pourquoi, et surtout… comment.
Les participants sont donc invités à venir avec leur propre contenant d’hydratation : gobelet réutilisable, flasque ou sac d’hydratation. Des bénévoles seront présents pour aider à les remplir aux points de ravitaillement. Pour ceux qui n’en disposent pas, des gobelets en carton pré-remplis seront également disponibles. Espérons simplement que les files d’attente ne transforment pas ces arrêts en véritables pauses café.
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Les nouvelles règles d’hydratation au marathon de Paris, c’est maintenant
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Cette année, oubliez les bouteilles Vittel tendues à la volée. Place aux flasques personnelles, aux gobelets pliables, ou aux gobelets en carton à remplir à la main. Des points de ravitaillement plus fréquents seront disposés, avec des bénévoles transformés en serveurs de festival pour aider à remplir les contenants un par un.
Objectif affiché : moins de plastique, plus de conscience écologique. Mais sur un marathon où chaque seconde compte, ce changement de paradigme ne fait pas que des heureux.
Un remplissage = 20 secondes. Multipliez par 12
Calculons. Le Marathon de Paris compte environ 12 ravitaillements (tous les 2,5 à 3 km).
Chaque arrêt pour sortir sa flasque, la tendre, attendre le remplissage et repartir en sécurité prend en moyenne 20 à 30 secondes. Soyons optimistes : 20 secondes.
👉 12 x 20 secondes = 240 secondes, soit 4 minutes.
Et ça, c’est sans compter les ralentissements liés aux files d’attente, à l’énervement, aux gobelets trempés qui glissent sous les chaussures et aux crises de larmes au 35e kilomètre.
En réalité, sur les derniers ravitos, la fatigue aidant, certains perdront jusqu’à 40 secondes par arrêt.
On peut donc estimer entre 4 et 8 minutes perdues au total, même pour des coureurs organisés.
Les barrières horaires au Marathon de Paris passent à 7h : pour finir, c’est la moindre des choses !
Avec cette perte de temps généralisée et imposée, il était impossible de maintenir la barrière horaire de 6 heures sans risquer un embouteillage d’abandons au 35e.
C’est donc dans un souci d’équité que l’organisation a décidé d’étendre la durée limite à 7 heures, ce qui permettra à chacun de s’hydrater calmement, de discuter un peu avec les bénévoles, et même de prendre le temps de verser sa poudre d’électrolytes dans la flasque.
Le Marathon de Paris 2025 entre dans une nouvelle ère : celle du chrono intérieur, de la flasque responsable, et du running durable.
Et comme le dit le nouveau slogan officieux : « Courir moins vite pour polluer moins. »
Ils ont réagi… à leur manière
« Je vise moins de 3h, et maintenant je vais perdre 5 minutes à remplir ma flasque ? On est là pour courir, pas pour faire des pauses tisanes ! » fulmine Antoine L., marathonien expérimenté.
« Si vous avez peur de pas passer les barrières horaires, c’est que vous n’avez pas le niveau. Point. Un marathon, ça se prépare. Le reste, c’est des excuses d’amateurs », tranche sèchement Kevin R., coureur confiant qui ne court qu’en carbone et parle de VO2max à chaque échauffement.
« De toute façon, ça compensera le temps gagné avec les chaussures qui rebondissent, non ? » lâche Jérôme B., fataliste.
« Bienvenue dans notre monde les routards ! Remplir sa flasque, faire la queue, perdre du temps… c’est pas juste du trail, c’est de l’humilité ! » se marre Julien B., traileur hilare, ravi de voir les marathoniens découvrir les joies de l’autonomie.
« On a recalibré les temps de passage. Maintenant, on peut être finisher du mdp sans stress », explique fièrement Pascal M., membre de l’organisation, visiblement très hydraté lui aussi.
« De toute façon, courir un marathon, c’est un non-sens écologique. Le vrai militantisme, c’est de rester chez soi et de boire de l’eau du robinet en regardant Arte », conclut Clémentine G., militante écologiste radicale et fondatrice du collectif “Zéro Élan Vital”.
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Cet article propose une analyse critique dans un contexte d’actualité sportive. Il ne remet pas en cause les intentions écologiques de l’organisation du Marathon de Paris, mais soulève des interrogations partagées par une partie des coureurs. Les propos relayés sont issus de commentaires publics et reflètent la diversité des opinions exprimées sur le sujet.
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Capture d’écran d’un Réel publié sur la page Facebook officielle du Marathon de Paris, utilisée dans un contexte d’actualité conformément au droit à l’information.