L’Ecotrail Paris avait prévu de communiquer début juillet sur la manière dont la bourse aux dossards devait être mise en place. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont tenu parole, puisque tout a été communiqué dès hier.
Bourse aux dossards : dans une publication sur leur page Faccebook, l’EcoTrail Paris a un peu expliqué comment ça allait se dérouler :
Comme convenu, la bourse officielle d’échanges pour l’EcoTrail Paris 2020 est désormais ouverte pour les coureurs indisponibles le 3 octobre prochain : www.swika.co/ecotrail
Le fonctionnement de cette bourse est simple : il suffit de créer un compte SWIKA et de renseigner votre numéro de dossier d’inscription (voir l’email de confirmation d’inscription). Le prix de vente sera équivalent à votre prix d’achat déduit de la commission du gestionnaire de la plateforme de revente, hors option (dossard par courrier, balise GPS, etc.) : les options achetées initialement sont perdues et ne peuvent pas être vendues.
Vous pourrez ensuite choisir de vendre votre dossard à un inconnu ou à un ami en indiquant son email (attention, le transfert n’est pas automatique : votre ami devra procéder à l’achat en ligne après avoir reçu un email l’informant que votre dossard est à sa disposition). Une fois votre dossard vendu, vous serez prévenu par email.
Conformément à nos dernières communications, les personnes qui n’auront pas réussi à vendre leur dossard sur la plateforme pourront bénéficier d’un avoir pour l’EcoTrail Paris 2021, sur simple demande et uniquement à partir de la fermeture de la bourse officielle d’échanges. Il est obligatoire de déposer son dossard à la vente sur la plateforme au préalable si vous souhaitez obtenir cet avoir. Cette procédure sera vérifiée avant production de l’avoir.
Bravo, bravo, bravo ! Ils ont assuré !
Alors, face à ce communiqué, j’aimerais adresser à l’Ecotrail Paris mes plus sincères félicitations, tant pour :
– Leur ponctualité (ils ont bien respecté leur engagement)
– La simplicité de la procédure qu’ils ont mise en place (ça n’a rien de compliqué, et ils ont prévu un plan B pour chaque problématique ; même pour ceux qui avaient reçu leur dossard par la poste)
– La clarté de leur propos ; ils ont été brefs, clairs, propres, et efficaces. Ils n’ont pas fait des tonnes et des tonnes de littérature pour justifier, expliquer et motiver quoi que ce soit, non. Un problème, une solution, point.
– La philosophie qu’ils ont décidé de promouvoir. C’est peut-être ce que j’ai le plus aimé dans leur gestion de la crise. On l’a suffisamment dit début mars, ils avaient mal commencé, mais se sont extrêmement bien rattrapés avec la mise en place de la bourse d’échange. C’était déjà un bon compromis. Et là où ils ont en quelque sorte transformé l’essai, c’est pour ceux qui ne parviendraient pas à revendre leur dossard. Leur faire bénéficier d’un avoir pour l’édition 2021 de l’Ecotrail est une vraie solution win-win qui me plait beaucoup et à laquelle j’aimerais rendre hommage.
L’Ecotrail Paris est un exemple pour d’autres
La société Ecotrail est ce qu’on peut décemment appeler une grosse société. Ils ont des épreuves dans plusieurs pays, avec à chaque fois plusieurs distances et des milliers de participants. On peut donc se dire qu’ils emploient un assez grand nombre de salariés. Et pourtant, ils arrivent à proposer des alternatives pour ceux qui ne seraient pas disponibles pour l’édition 2020. Est-ce qu’on les a entendus dire que ça risquerait de les tuer ? Pas à ma connaissance.