Le Tor des Glaciers, ou comment repousser les limites de l’endurance : trois UTMB en une seule épreuve
Le Tor des Glaciers, également appelé Tor 450, est souvent comparé à l’Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB) en raison de la difficulté extrême qu’il représente, mais avec des dimensions qui vont bien au-delà de ce que l’UTMB peut offrir.
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Si l’UTMB est déjà reconnu comme l’une des courses les plus exigeantes au monde avec ses 171 km et 10 000 mètres de dénivelé positif, le Tor des Glaciers multiplie ces chiffres par trois, en demandant aux coureurs d’accomplir un périple de 450 km avec 32 000 mètres de dénivelé.
Comparaison des parcours : UTMB vs Tor des Glaciers
UTMB : ‘épreuve reine de l’ultra-trail
L’UTMB, qui se déroule autour du Mont-Blanc, traverse trois pays (France, Italie et Suisse) sur des sentiers bien balisés et accessibles à une large variété de coureurs aguerris. Les participants doivent terminer en moins de 46 heures, et même si la gestion du sommeil et de la fatigue est cruciale, les arrêts aux postes de ravitaillement sont fréquents et bien équipés.
Tor des Glaciers : une aventure en solitaire
En revanche, le Tor des Glaciers se distingue par son parcours beaucoup plus sauvage et isolé. L’épreuve impose aux coureurs une autonomie complète, avec peu de ravitaillement et des sections extrêmement techniques. Contrairement à l’UTMB, le Tor 450 suit des sentiers oubliés et peu fréquentés (les Alte Vie n°3 et 4), souvent loin des chemins de randonnée habituels, et les refuges d’altitude sont les seuls points d’appui. Le temps limite est également bien plus long, avec une fenêtre de 190 heures (près de huit jours) pour compléter cette épreuve.
Trois UTMB dans une seule course : un défi physique et mental
Achever un UTMB est déjà un exploit physique et mental. Imaginez enchaîner trois UTMB sans les pauses confortables des ravitaillements réguliers et sans la facilité d’un terrain bien balisé. Le Tor des Glaciers exige de ses coureurs de posséder une connaissance parfaite du milieu montagnard, une capacité à gérer des conditions extrêmes (vent, froid, pluie), ainsi qu’une endurance mentale à toute épreuve pour résister à la solitude et à la fatigue accumulée.
Pour cette édition 2024, bien que certains favoris des éditions précédentes, tels que Sébastien Raichon et Luca Papi, aient été engagés sur la Swiss Peaks cette année, d’autres noms se démarquent dans le monde du trail. Seuls les ultra-traileurs ayant déjà bouclé le Tor des Géants en moins de 130 heures peuvent prétendre à participer, ce qui garantit un plateau d’élite.
Luca Papi aimerait enchainer cette année la swiss peaks 660 et le Tor des Glaciers………….
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