les ravito en trail
En trail, les ravitaillements sont souvent synonymes de gels, barres énergétiques et autres produits ultra-pratiques.
Mais pour Benjamin Rascalou, vainqueur de la première édition de la Backyard du Pont du Gard, l’alimentation pendant une course prend une autre tournure… Son secret ? Manger des huîtres pendant ses ravitaillements.
les ravito en trail
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les ravito en trail, un rituel qui a du goût
Cela fait maintenant trois ans que ce traileur hors pair a adopté cette habitude, un vrai rituel devenu incontournable.
“Ça fait maintenant trois ans que je fais ça, c’est devenu un rituel”, confie-t-il.
À chaque fois que la fatigue pointe le bout de son nez après plusieurs heures d’effort, un plateau d’huîtres lui est apporté. Et apparemment, cette touche iodée a des effets bien plus bénéfiques qu’on pourrait imaginer.
Le côté iodé qui fait la différence
“Je pense que le petit côté iodé et salé fait la différence”, explique Benjamin. Loin des snacks industriels, il préfère ce goût marin pour faire le plein d’énergie. Selon lui, ces huîtres sont un véritable booster. “J’ai un regain d’énergie et je ne vomis pas, ça passe bien”, précise-t-il.
Une bonne dose de sel et d’iode qui fait toute la différence en pleine course.
Une astuce gagnante qui fait mouche
Benjamin Rascalou a su se démarquer avec sa technique alimentaire aussi simple qu’efficace. À travers son exploit sur la Backyard du Pont du Gard, où il a parcouru 321,6 km en 48 heures, il prouve qu’une alimentation bien pensée, même à base d’huîtres, peut devenir un atout précieux pour repousser les limites physiques. Alors, la prochaine fois que vous vous préparez pour une course, peut-être qu’un plateau d’huîtres trouvera sa place parmi vos ravitos… à condition de bien l’associer à votre stratégie de course.
Quand même… manger des huîtres au ravito…
Bon, on ne va pas se mentir, le choix des huîtres en ravitaillement n’est pas exactement ce qu’on trouve sur chaque table de course. Mais à y réfléchir, cet “élan de bobo” pourrait bien avoir un coût, surtout dans le cadre d’une course où chaque ravito compte.
Les huîtres, bien fraîches, ne sont pas les plus abordables. Pour donner une estimation, une douzaine d’huîtres de qualité peut facilement atteindre 12 à 20 euros, selon la provenance et la taille. Multiplié par le nombre de ravitaillements nécessaires au cours d’un ultra-trail comme la Backyard du Pont du Gard (où la course dure 48 heures), et en tenant compte des autres frais pour le transport et la conservation, on peut rapidement parler de 100 à 150 euros pour des ravitaillements “haut de gamme”.
Un coût non négligeable comparé aux classiques barres énergétiques ou gels, qui eux, ne dépassent pas quelques euros. Alors oui, c’est un choix de luxe, mais si ça booste l’énergie et que cela fait la différence, on peut se dire que, dans un ultra, chaque détail compte. Peut-être qu’à ce prix, les huîtres deviennent finalement un investissement bien rentabilisé !
Source : ici
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