Il n’y a jamais de dernier, de dernier d’une course
Dans le trail comme dans la vie, on aime classer, comparer, hiérarchiser. Pourtant, derrière chaque dossard accroché avec modestie se cache une vérité qu’aucun podium ne pourra jamais contester : celui qui termine dernier d’une course est toujours devant tous ceux qui n’ont même pas osé s’y engager.
dernier d’une course # Courir, c’est déjà gagner
On parle souvent du vainqueur, rarement de celui qui ferme la marche. Pourtant, ce dernier, qu’il passe la ligne à la nuit tombée, sous les applaudissements dispersés ou dans l’anonymat total, a mené un combat peut-être encore plus admirable. Il a tenu. Il ne s’est pas arrêté. Il a surmonté ses douleurs, ses doutes, parfois la honte de ralentir quand les autres filent. Il est allé au bout. Et surtout : il a pris le départ. Là est la vraie victoire.
Un dossard vaut plus qu’un chrono
Ceux qui jugent les performances aux chiffres oublient que le courage n’a pas d’échelle. Pour beaucoup, s’inscrire à une course, c’est déjà une épreuve : peur de ne pas finir, de décevoir, de se sentir « moins légitime ». Le simple fait de franchir la ligne de départ, c’est se détacher du regard des autres. Alors, comment peut-on parler de « dernier » ? Il est en fait premier… sur tous ceux qui sont restés à la maison, sur tous ceux qui se sont dit « je le ferai un jour », sur tous ceux qui ont trouvé une excuse.
Le trail, ce n’est pas un classement. C’est une histoire personnelle. Alors saluons celles et ceux qui passent la ligne dans la douleur, dans l’émotion ou dans le silence. Car il n’y a jamais de dernier. Il n’y a que des premiers à avoir eu l’audace d’y croire.
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