Un traileur oublie sa femme : « Je croyais qu’elle était dans la voiture… »
C’est une scène totalement surréaliste qu’ont vécue les organisateurs de l’Ultra Trail Côte d’Azur Mercantour hier soir.
Alors que l’arche d’arrivée était démontée, les podiums rangés et que les derniers bénévoles pliaient les tentes, une femme épuisée a demandé de l’aide aux organisateurs : son traileur de mari était reparti sans elle.
Levée à 4h du matin pour faire les ravitos de Jean-Michel Letourdi sur l’UTCAM, elle l’avait suivi toute la journée, enchaîné les allers-retours, rempli les flasques, tendu les gobelets, percé ses ampoules… pour être finalement oubliée comme un vieux gel énergétique jeté nonchalamment.
Le déclic : le short qui pue dans l’escalier
C’est en se réveillant, confortablement installé dans son petit pavillon de la banlieue lyonnaise, que Jean-Michel a eu une étrange sensation. Devant le lave-vaisselle plein, la table de dîner pas débarrassée, et surtout son short Salomon deux-en-un qui embaumait encore l’escalier, il a compris qu’il manquait quelque chose. Ou plutôt quelqu’un.
Pas un gel. Pas une paire de manchons. Non. Sa femme.
Ooops. Malgré ses courbatures, il s’est tapé cinq heures de route pour aller récupérer sa Laure… à la Société de Protection des Assistances Abandonnées. Il s’est fait passer un savon. Sa femme, très digne, pense à demander le divorce. Elle aurait déjà revendu la Fenix 8 de Jean-Michel pour payer l’acompte de son avocat.
Et si ça vous arrive ? Les conseils d’une thérapeute de couple
Selon la thérapeute conjugale Florence Denivelet, spécialisée en conflits post-ultra, « le syndrome du tunnel post-finish est bien réel. L’athlète ne voit plus rien, n’entend plus personne, il est juste dans son égo et ses courbatures. »
Elle conseille :
– De fixer une procédure post-course : check-list mentale, appel vidéo obligatoire avec son/sa partenaire avant tout départ.
– De ne jamais confondre une assistance avec un sac Salomon (même si elle porte les mêmes couleurs).
– Et surtout, d’offrir un week-end spa pour chaque ultra couru. Sans ravito. Sans chrono. Sans short qui pue.
Statistiques
Selon une étude de 2023 menée par le très sérieux Institut des Relations Ultra-Endommagées, 1 traileur sur 37 aurait déjà « oublié ou égaré » son assistant·e dans les 12 heures suivant une course.
Parmi les causes les plus fréquentes :
- 42 % : fatigue post-effort et troubles de la mémoire courte,
- 28 % : confusion entre « sac drop bag » et « conjoint »,
- 17 % : euphorie de finisher avec effet tunnel,
- 13 % : volonté inconsciente de fuir les discussions sur la charge mentale.
- Toujours selon la même source, 61 % des couples trail ayant vécu ce type d’incident finissent par consulter un thérapeute. Et dans 8 % des cas, c’est le chien qui prend désormais le rôle d’assistance.
FAQ
Cet article est une satire humoristique, un Goratrail volontairement absurde inspiré d’un fait divers réel. Mais c’est aussi l’occasion de rappeler qu’au-delà de la blague, certains comportements de négligence ou de mépris dans le couple peuvent relever de violences psychologiques, parfois banalisées, souvent invisibles. Voici quelques repères pour mieux comprendre.
Qu’est-ce que la violence psychologique dans le couple ?
La violence psychologique conjugale regroupe l’ensemble des comportements visant à dominer, rabaisser, isoler ou contrôler le ou la partenaire sans recours à la violence physique. Cela inclut les humiliations, les menaces, les critiques constantes, le chantage affectif ou encore le mépris répété.
Est-ce que « oublier sa conjointe après un ultra » peut en faire partie ?
Dans un cadre réel et répété, des comportements d’effacement de l’autre, de négligence volontaire ou de mépris de ses besoins peuvent s’inscrire dans un rapport de domination psychologique. Une scène ponctuelle et absurde comme celle décrite dans l’article relève ici de la satire, mais ne minimise en rien les cas graves de manipulation ou d’effacement psychique dans certains couples.
Quels sont les signes fréquents de violence psychologique ?
Dévalorisations fréquentes, moqueries sur l’apparence ou les compétences
- Isolement du cercle social ou familial
- Surveillance excessive, jalousie constante
- Inversion de culpabilité (la victime est toujours fautive)
- Peur de parler, d’agir librement ou de contrarier son/sa partenaire
Est-ce reconnu par la loi ?
Oui. En France, depuis la loi du 9 juillet 2010, les violences psychologiques sont reconnues comme un délit, même sans violence physique. L’article 222-33-2-1 du Code pénal punit le harcèlement moral au sein du couple.
Que faire si je pense en être victime ?
Il est important de ne pas rester seul·e. Vous pouvez :
- Contacter le 3919 (anonyme et gratuit, 24h/24)
- En parler à un médecin, une assistante sociale, ou une association d’aide aux victimes
- Déposer plainte au commissariat ou à la gendarmerie
- Consulter un psychologue ou une structure spécialisée
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Cette publication détourne une actualité réelle dans un but humoristique et satirique. Elle ne vise pas à diffuser de fausses informations, mais simplement à faire sourire la communauté trail.