On demande du pragmatisme au gouvernement, qu’il revoit sa copie concernant les coureurs et le couvre-feu !
On dit souvent que le français est bête, méchant, bas de plafond, moraliste et immature. Si certains s’érigent en étendards de cette réputation qu’on se traîne à l’international, il faut arrêter de croire que c’est la réalité. Comme on dit, un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse, et pour un gros c** qui fait du bruit pour satisfaire son petit ego malade, on en a 99 qui demandent juste à vivre normalement. Ces 99 seront beaucoup plus pragmatiques et beaucoup moins bêtes qu’on ne l’imaginera.
Dans le trail, bah c’est un peu la même chose. Pour deux blaireaux qui vont pleurer par principe sans comprendre pourquoi ils le font, une centaine d’autres ne va pas attendre d’être infantilisé par les autorités pour être un peu responsable.
Le problème, c’est justement cette infantilisation qui est excessivement énervante. Car en gros, on doit subir des mesures liberticides parce qu’une petite minorité est totalement irresponsable.
– Les attestations constituent une belle symbolique de tout cela.
– Le couvre feu qui suit n’est pas beaucoup mieux. On l’a bien compris, celui-ci constitue un mal nécessaire dans le but d’empêcher les gens de se réunir en lieux clos dans des conditions festives (quand on voit d’ailleurs toutes les fêtes clandestines qui sont interrompues, on voit bien que ça marche). Mais soyons un peu pragmatiques ; à quoi bon mettre des coups d’épée dans l’eau ? On en sait un peu plus sur les lieux et les modes de contamination. Aussi, c’est d’autant plus frustrant de voir qu’il y a encore des victimes collatérales. Et encore, pour le trail, ce n’est « que » une question de loisirs. Mais pour les musées, les enjeux ne sont malheureusement pas les mêmes.
Tout est finalement question de juste milieu. Et on n’est pas des vilains gauchistes qui avons des problèmes de principe avec le concept d’autorité. Tout ce qu’on demande, c’est d’avoir des mesures adaptées, des solutions à des problèmes. Autant pendant le premier confinement, on n’avait pas assez de recul et le gouvernement a joué le principe de précaution. Même si c’était frustrant et qu’on avait des indications sur les contaminations en extérieur, je veux bien entendre la priorisation de la prudence. Ça n’a rien de scandaleux. Mais aujourd’hui…
Les traileurs, les coureurs et plus généralement les sportifs sont des victimes collatérales victimes de l’absence totale de pragmatisme des autorités.
Qu’on interdise les entraînements de groupe, je peux l’entendre, même si c’est totalement absurde. Car si on est un peu pragmatique, on va bien se dire que si on est malade, on ne va pas y aller. Enfin je sais pas… ça me semble tellement la base. Je sais bien que se pose la question de la contagiosité des asymptomatiques. Et c’est pour ça que je dis que tant qu’on n’a pas des infos fiables, sûres et sécurisées, je peux entendre que les entraînements en groupe soient suspendus jusqu’à ce que le taux d’incidence (et donc les chances d’avoir une personne contaminée dans un groupe). Mais interdire de courir seul après 20h00…
Plus généralement, c’est une remarque qui avait été faite en avril ; plus on limite les horaires, plus on aura du monde en même temps (déjà on peut aller à plus d’un kilomètre, donc c’est cool). Après, en cette période de l’année, pas sûr que beaucoup iraient après 20h00 par plaisir, mais seulement par nécessité.
Concrètement : il n’y a aucun risque alors que tout est fermé et que tout le monde est chez soi que les coureurs contaminent quiconque et nous demandons au gouvernement du cas par cas.